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Apnée du sommeil, les respirateurs Philips dans la tourmente
Apnée du sommeil, , les respirateurs Philips dans la tourmente après la découverte de produits chimiques pouvant entrainer des irritations aux poumons
L’ANSM a réuni un comité scientifique temporaire sur le sujet des appareils de ventilation Philips Respironics concernés par le rappel de juin 2021. Un an après ce rappel, les patients attendent toujours le remplacement de leur appareil.
Le 14 juin 2021, le fabricant d’appareils pour le traitement de l’apnée du sommeil Philips, annonçait discrètement sur son site internet qu’il procédait au rappel de plusieurs de ses modèles mis en marché en raison de risques pour la santé liés à l’utilisation de ces appareils à pression positive continue qui fournissent un débit d’air dans les voies respiratoires des personnes qui souffrent d’apnée du sommeil.
A l’origine du rappel de ces machines par Philips, la dégradation de la mousse insonorisante de certains appareils qui dégage des particules chimiques. Cette mousse de polyuréthane à base de Polyester, permet de minimiser le bruit produit par l’appareil quand on l’utilise la nuit. Mais comme elle est située dans le passage de l’air de l’appareil, les poussières microscopiques de plastique sont envoyées au plus profond du poumon, occasionnant irritations et troubles ORL. Elles seraient même potentiellement cancérigènes.
QUELS SONT LES APPAREILS À PPC CONCERNÉS PAR LE RAPPEL ?
En France, ce rappel vise les appareils à pression positive continue suivants :
- REMstar Pro, Auto, Expert (DreamStation, PR1 / SystemOne, Q-series)
- BiPAP Auto
- DreamStation Go
Le rappel vise les appareils fabriqués entre novembre 2009 et avril 2021.
Cordonnier, C. (2022, 9 juin). Respirateurs Philips : les patients inquiets attendent toujours leur remplacement. Topsante.com. Consulté le 9 septembre 2022, à l’adresse https://www.topsante.com/medecine/troubles-du-sommeil/apnee-du-sommeil/apnee-du-sommeil-respirateur-philips-respironics-648453
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Devenir infirmier, QCM, formation, motivations et conseils
Pour exercer le métier d’infirmier en France, il est nécessaire d’obtenir le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI). Pour y parvenir, plusieurs parcours sont possibles
Le métier d’infirmier(e) en France est une profession noble et gratifiante, offrant des opportunités de carrière enrichissantes et diversifiées. Pour devenir infirmier, il est essentiel de suivre un parcours d’études spécifique et de développer certaines compétences et qualités essentielles.
La formation au diplôme d’Etat d’infirmier(e) :
Pour exercer le métier d’infirmier en France, il est nécessaire d’obtenir le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI). La formation, d’une durée de 3 ans, repose sur l’alternance entre théorie et pratique.
Elle est découpée en six semestres de vingt semaines chacun, équivalant à 4 200 heures.
- La formation théorique de 2 100 heures, sous la forme de cours magistraux, travaux dirigés et travaux personnels guidés
- La formation clinique (stages) de 2 100 heures qui permettent de valider 10 compétences
Les démarches de prévention et de promotion de la santé sont prises en compte dans le cadre de la formation sous la forme du service sanitaire des étudiants en santé.
Pour en savoir plus sur le service sanitaire
La formation est dispensée par les Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI).
Motivations pour devenir infirmier(e)
Le métier d’infirmier(e) requiert une réelle vocation et un engagement envers le bien-être des autres. Les motivations courantes pour embrasser cette carrière incluent : La volonté d’aider les personnes malades ou en situation de vulnérabilité. L’intérêt pour les sciences médicales et la pratique des soins. Le désir d’exercer une profession dynamique, offrant de nombreuses opportunités d’évolution.
Savoir être et qualités requises :
Outre les connaissances techniques, certains savoir être et qualités personnelles sont indispensables pour réussir en tant qu’infirmier(e) :
- Empathie et capacité à créer une relation de confiance avec les patients.
- Capacité à travailler en équipe et à communiquer efficacement avec les collègues et les médecins.
- Résistance physique et émotionnelle pour faire face à des situations stressantes.
- Capacité d’adaptation et de prise de décision dans des environnements changeants.
- Sens de l’organisation et rigueur dans l’exécution des tâches.
Conseils pour réussir dans le métier d’infirmier(e) :
- Faites preuve de persévérance et de détermination tout au long de votre parcours d’études. Les études en soins infirmiers sont exigeantes, mais restez motivé et concentrez vous sur votre objectif.
- Profitez des stages et des expériences pratiques pour développer vos compétences et vous familiariser avec le milieu hospitalier.
- N’hésitez pas à demander des conseils et à vous appuyer sur les infirmiers expérimentés pour apprendre de leur expérience.
- Cultivez votre réseau professionnel en vous impliquant dans des associations étudiantes ou des événements liés à la santé.
- Continuez à vous former tout au long de votre carrière en participant à des formations complémentaires et en restant informé des avancées médicales et des nouvelles pratiques de soins.
Devenir infirmier(e) en France demande un investissement personnel, de la détermination et une passion pour le bien-être des autres. En suivant le cursus de formation, en développant les compétences requises et en cultivant les qualités essentielles, vous pouvez aspirer à une carrière épanouissante dans le domaine des soins infirmier(e)s. Que ce soit en milieu hospitalier, en libéral ou dans d’autres secteurs de la santé, le métier d’infirmier offre de nombreuses opportunités pour contribuer positivement à la société et améliorer la vie des patients.
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Comment interpréter le résultat d’une glycémie ?
L’analyse de sang est un document souvent mystérieux pour les patients. Pourtant, comprendre les résultats de la glycémie à jeun est capital, parce qu’ils peuvent mettre sur la piste d’un diabète.
L’analyse de sang est un document souvent mystérieux pour les patients. Pourtant, comprendre les résultats de la glycémie à jeun est capital, parce qu’ils peuvent mettre sur la piste d’un diabète.
C’EST QUOI LA GLYCÉMIE ?
La glycémie est l’évaluation de la concentration de glucose dans le sang. Le glucose est en effet la principale source d’énergie de notre corps. Le glucose est absolument indispensable. Sans lui, notre organisme perdrait son carburant. Mais quand il y en a trop dans le sang, à long terme, cela peut abîmer les vaisseaux des yeux, des reins, des nerfs, du cœur, et jusqu’aux artères des jambes.
COMMENT INTERPRÉTER LES CHIFFRES ?
- Le taux normal de la glycémie à jeun varie entre 0,7 g/l et 1,2 g/l.
- En dessous de 0,7 g/l, on parle d’hypoglycémie, qui peut se traduire par une faiblesse, des tremblements, et jusqu’au malaise.
- Entre 1,1 et 1, 26 g/l, il s’agit d’une hyperglycémie à jeun modérée ou prédiabète.
- Au dessus de 1, 26 g/l, on parle de diabète.
Le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque le pancréas ne produit pas assez d’insuline ou lorsque l’organisme n’est pas capable d’utiliser efficacement l’insuline qu’il produit. Il en résulte une concentration accrue de glucose dans le sang. Quels sont les signes, complications et traitements du diabète ? Faites le point sur vos basiques avec mon QCM de 20 questions sur le diabète.
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Cancers : pourquoi sont-ils en hausse chez les moins de 50 ans ?
Selon une étude de l’université d’Harvard, tous les types de cancer augmentent de façon significative chez les moins de 50 ans, et ce depuis plusieurs décennies.
Selon une étude de l’université d’Harvard, tous les types de cancer augmentent de façon significative chez les moins de 50 ans, et ce depuis plusieurs décennies. Le mode de vie et l’alimentation seraient notamment en cause.
Une « épidémie mondiale émergente » de cancer est-elle en train de se propager chez des patients « jeunes », atteints de moins de 50 ans ? Dans une récente étude publiée ce 6 septembre dans la revue Nature Reviews Clinical Oncology, des chercheurs de l’université d’Harvard ont constaté que l’incidence de 14 types de cancers a augmenté de façon inquiétante chez les moins de 50 ans entre 2000 et 2012. Une augmentation drastique des cas de cancer du sein, du côlon, de l’œsophage, du rein, du foie ou encore du pancréas qui a déjà commencé dans les années 1990.
Les chercheurs ont identifié des facteurs de risque possible de cancer précoce, dont la consommation d’alcool, la privation de sommeil, le tabagisme ou encore le poids. Cette augmentation peut également être liée à l’exposome, soit l’ensemble des facteurs auxquels nous sommes exposés au cours de notre vie et qui a considérablement changé depuis le milieu du XXe siècle, englobant désormais les expositions environnementales ou encore notre régime alimentaire.
Ginies, L. (2022, 8 septembre). Cancers : pourquoi sont-ils en hausse chez les moins de 50 ans ? Topsante.com. Consulté le 9 septembre 2022, à l’adresse https://www.topsante.com/medecine/cancers/cancer/cancers-en-hausse-moins-de-50-ans-comment-expliquer-652235