Ressources
UE 3.1 S1 | Le recueil de données
La première étape de la démarche clinique infirmière, le recueil de données est indispensable pour évaluer la situation clinique et établir un diagnostique dans le domaine infirmier.
La première étape de la démarche clinique infirmière, le recueil de données est indispensable pour évaluer la situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine infirmier.
Le recueil de données
Procéder à un recueil de données s’est rechercher, recueillir, rassembler, toutes les informations en lien avec une situation donnée. L’idée est d’obtenir la photographie la plus complète de la personne sur le plan biologique, psychiques, sociales, etc. Cela implique donc le fait de rechercher des informations personnelles, médicales, administratives sur le sujet de soin.
Quels types de données ?
Afin d’évaluer la situation clinique d’une personne, il faut rechercher et recueillir des informations mais également faire des observations. Les données nécessaires sont de types personnelles, médicales et administratives. Elles vont permettre d’évaluer l’état de santé, le niveau d’autonomie de la personne et ainsi de mettre en œuvre des actions et poser un diagnostic.
Personnelles
Histoire et habitudes de vie
Les ressources, les difficultés
La culture, la religion
Les capacités physiques et psychologiques
Son environnement
Médicales
Les antécédents, les traitements
Les allergies, les médicaments
Histoire de la maladie
Les signes cliniques et para-cliniques
La douleur ou non-douleur
Les résultats d’examen
Administratives
Le niveau de ressources
La protection sociale
Les droits administratifs et législatifs
Le statut social
Les canaux d’informations
Les données sont recueillies auprès de la personne pris en soin au cours d’un entretien et aussi par le biais de l’observation de la personne et de son environnement. Les informations peuvent-etre également collectées auprès de son entourage proche mais pas seulement. Le dossier de soins, le projet de vie et le dossier médical permettent la consultation des données et l’échange et l’interaction avec l’équipe pluridisciplinaire.
Modèles et méthodes pour organiser et catégoriser les données
Trois exemple de modèles possibles pour organiser et catégorisés les données et ainsi faciliter l’interprétation. Ils existent évidement d’autres méthodes et techniques permettant un recueil de données pertinent.
Le modèle biopsychosocial
Il s’agit d’une représentation de l’être humain dans laquelle les facteurs biologiques, psychologiques et sociaux sont considérés comme participant simultanément au maintien de la santé ou au développement de la maladie
Virginia Henderson
Selon le modèle de l’américaine Virginia Henderson, les besoins fondamentaux de l’être humain peuvent être classés selon une liste ordonnée que les professionnels de santé utilisent lors des soins d’une personne malade ou en bonne santé.
Louis et ses 14 catégories
« Louis et ses 14 catégories » est un outil visuel, complémentaire des modèles existants. Grâce à son caractère ludique et intuitif, cet outil graphique inédit dédié au raisonnement clinique, a pour objectif de faciliter l’analyse clinique de situations de soins avec simplicité, rapidité et méthode
Ressources utilisées pour préparer la note
Vous trouverez ci-dessous quelques liens utiles si vous souhaitez approfondir le sujet
Quizz
QCM | UE 2.4 | Maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative qui touche le système nerveux central (SNC) et qui provoque un dérèglement du système dopaminergique par destruction des neurones producteurs de Dopamine. Ces neurones sont impliqués dans le contrôle des mouvements.
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative progressive qui affecte principalement le contrôle moteur. Elle se manifeste par des signes cliniques typiques comme des tremblements au repos, une rigidité musculaire, une lenteur des mouvements (bradykinésie) et des troubles de l’équilibre. Au-delà de ces symptômes moteurs, on peut observer des manifestations non motrices, telles que des troubles du sommeil, de l’humeur ou de la mémoire. Le traitement repose principalement sur des médicaments comme la lévodopa, qui permet de compenser la baisse de dopamine dans le cerveau. D’autres thérapies, comme les agonistes dopaminergiques ou la stimulation cérébrale profonde, peuvent être utilisées pour améliorer la qualité de vie des patients
Signes cliniques
- Tremblements de repos, de faible amplitude, lents, distaux, augmentés par les émotions
- Akinésie : lenteur, difficulté à initier les mouvements
- Hypertonie extrapyramidale : rigidité, raideur des mouvements
Ces symptômes se manifestent de façon asymétrique (d’un seul côté du corps).
D’autres signes cliniques sont possibles :
Troubles cognitifs : altération des fonctions exécutives, démences parkinsoniennes
- Troubles affectifs : hyperémotivité, fluctuation thymique, anxiété, dépression, apathie
- Troubles végétatifs : hypotension orthostatique, troubles urinaires, sexuels, digestifs, hyper sudation, hyper sialorrhée
- Troubles du sommeil
- Douleurs liées au trouble moteur
Traitements
Il n’existe pas de traitement curatif
- La Levodopa ou L-Dopa : efficace sur la triade symptomatique
- Les agonistes dopaminergiques (ex l’apomorphine (APOKINON®) en injection)
- Les anticholinergiques : agissent sur le tremblement
- Le traitement chirurgical (neurostimulation)
Evolution
On distingue 4 phases d’évolution de la maladie :
- L’apparition des premiers symptômes
- La phase d’équilibre thérapeutique (appelée aussi « lune de miel »)
- Les complications motrices : alternance de phases ON et OFF
- La phase avancée de la maladie
Complications
- Manque d’équilibre : une chute, parfois brutale et traumatisante, peut survenir. Des plaies, des contusions, de fractures ou bien des hémorragies sont alors à craindre
- Difficultés de déglutition : dans ce cas de figure, les liquides ou la nourriture peuvent infiltrer les poumons par un processus d’aspiration. Cela peut entraîner une infection pulmonaire.
- Difficultés à se mouvoir : l’alitement prolongé peut occasionner des escarres et induire un risque de phlébite (présence d’un caillot dans le sang, pouvant se compliquer en embolie pulmonaire)
Ressources utilisées pour préparer le Quiz
Maladie de Parkinson. (s. d.). www.fiches-ide.fr/. Consulté le 22 novembre 2020, à l’adresse https://www.fiches-ide.fr/cours/ue-2-sciences-biologiques-medicales/ue-2-7-defaillances-organiques-processus-degeneratifs/maladie-de-parkinson/
Traitement maladie Parkinson : médicaments, efficacité – Ooreka. (s. d.). Ooreka.fr. Consulté le 22 novembre 2020, à l’adresse https://parkinson.ooreka.fr/comprendre/traitement-maladie-parkinson
Neuville, J. J. S. (s. d.). Maladie de Parkinson : symptômes, espérance de vie, causes, traitements. Medisite. Consulté le 22 novembre 2020, à l’adresse https://www.medisite.fr/maladies-neurologiques-maladie-de-parkinson-symptomes-esperance-de-vie-causes-traitements.5556967.146457.html#quels-en-sont-les-symptomes-de-la-maladie-de-parkinson
News
Devenir infirmier, QCM, formation, motivations et conseils
Pour exercer le métier d’infirmier en France, il est nécessaire d’obtenir le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI). Pour y parvenir, plusieurs parcours sont possibles
Le métier d’infirmier(e) en France est une profession noble et gratifiante, offrant des opportunités de carrière enrichissantes et diversifiées. Pour devenir infirmier, il est essentiel de suivre un parcours d’études spécifique et de développer certaines compétences et qualités essentielles.
La formation au diplôme d’Etat d’infirmier(e) :
Pour exercer le métier d’infirmier en France, il est nécessaire d’obtenir le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI). La formation, d’une durée de 3 ans, repose sur l’alternance entre théorie et pratique.
Elle est découpée en six semestres de vingt semaines chacun, équivalant à 4 200 heures.
- La formation théorique de 2 100 heures, sous la forme de cours magistraux, travaux dirigés et travaux personnels guidés
- La formation clinique (stages) de 2 100 heures qui permettent de valider 10 compétences
Les démarches de prévention et de promotion de la santé sont prises en compte dans le cadre de la formation sous la forme du service sanitaire des étudiants en santé.
Pour en savoir plus sur le service sanitaire
La formation est dispensée par les Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI).
Motivations pour devenir infirmier(e)
Le métier d’infirmier(e) requiert une réelle vocation et un engagement envers le bien-être des autres. Les motivations courantes pour embrasser cette carrière incluent : La volonté d’aider les personnes malades ou en situation de vulnérabilité. L’intérêt pour les sciences médicales et la pratique des soins. Le désir d’exercer une profession dynamique, offrant de nombreuses opportunités d’évolution.
Savoir être et qualités requises :
Outre les connaissances techniques, certains savoir être et qualités personnelles sont indispensables pour réussir en tant qu’infirmier(e) :
- Empathie et capacité à créer une relation de confiance avec les patients.
- Capacité à travailler en équipe et à communiquer efficacement avec les collègues et les médecins.
- Résistance physique et émotionnelle pour faire face à des situations stressantes.
- Capacité d’adaptation et de prise de décision dans des environnements changeants.
- Sens de l’organisation et rigueur dans l’exécution des tâches.
Conseils pour réussir dans le métier d’infirmier(e) :
- Faites preuve de persévérance et de détermination tout au long de votre parcours d’études. Les études en soins infirmiers sont exigeantes, mais restez motivé et concentrez vous sur votre objectif.
- Profitez des stages et des expériences pratiques pour développer vos compétences et vous familiariser avec le milieu hospitalier.
- N’hésitez pas à demander des conseils et à vous appuyer sur les infirmiers expérimentés pour apprendre de leur expérience.
- Cultivez votre réseau professionnel en vous impliquant dans des associations étudiantes ou des événements liés à la santé.
- Continuez à vous former tout au long de votre carrière en participant à des formations complémentaires et en restant informé des avancées médicales et des nouvelles pratiques de soins.
Devenir infirmier(e) en France demande un investissement personnel, de la détermination et une passion pour le bien-être des autres. En suivant le cursus de formation, en développant les compétences requises et en cultivant les qualités essentielles, vous pouvez aspirer à une carrière épanouissante dans le domaine des soins infirmier(e)s. Que ce soit en milieu hospitalier, en libéral ou dans d’autres secteurs de la santé, le métier d’infirmier offre de nombreuses opportunités pour contribuer positivement à la société et améliorer la vie des patients.
Ressources
Généralités sur la traumatologie | UE 2.4 S1
Un traumatisme est un dommage, ou choc, provoqué par une blessure physique grave et soudaine. Il peut être décrit en tant que «blessure ou dommage physique, tel qu’une fracture»
Diversité des lésions traumatiques
Le traumatisme majeur peut conduire à des complications secondaires comme une insuffisance respiratoire et la mort. Un patient souffrant d’un traumatisme implique souvent de multiples procédures médicales.
Contusions
Une contusion se définit comme une blessure sans gravité apparente, produite par un choc sans déchirure de la peau
Plaies
Une plaie peut se définir comme une rupture de la barrière cutanée. La profondeur d’une plaie permet de distinguer les plaies superficielles des plaies profondes
Hématomes
Les hématomes et les ecchymoses sont des lésions cutanées, familièrement appelées « bleu » survenant le plus souvent à la suite d’un traumatisme. Dans la majorité des cas, ces lésions sont sans gravité.
Fractures
Une fracture est une cassure qui survient sur un os ou du cartilage dur, le plus souvent à la suite d’un traumatisme direct ou indirect. Une fracture peut être fermée ou ouverte avec plaie, complète ou incomplète, avec ou sans déplacement des fragments. Les cassures d’un os en plusieurs morceaux sont qualifiées de fractures comminutives.
Entorses
L’entorse se caractérise par la déchirure, la rupture ou l’étirement d’un ou plusieurs ligaments entourant une capsule articulaire
Luxations
La luxation est la perte de continuité au sein d’une articulation des deux surfaces osseuses censées s’y articuler
Mécanismes des Traumatismes
· Choc : décélération brutale, importance de la durée du choc et de la différence de densité entre les structures
· Déformation : atteinte des limites de résistance ou d’élasticité de la structure anatomique
· Notion d’énergie cinétique : E= ½ m x v2 – Un choc correspond à une énergie X4 si la vitesse est X2
· Traumatismes balistiques : caractère contondant et pénétrant du trauma
· Blast : explosion, sujet semblant indemne extérieurement