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UE 2.2 S1 | Le système digestif
Le système digestif a pour fonction de transformer les molécules organiques des aliments en éléments simple pour permettre leur passage à travers la paroi du tube digestif et être absorbés dans le sang ou la lymphe
Le système digestif a pour fonction de transformer les molécules organiques des aliments en éléments simple pour permettre leur passage à travers la paroi du tube digestif et être absorbés dans le sang ou la lymphe.
Description du système digestif
Le système digestif a pour fonction de transformer les molécules organiques des aliments en éléments simple sur le plan physique (taille de particules) et chimique (petites molécules, ph,osmolarité) pour permettre leur passage à travers la paroi du tube digestif et être absorbés dans le sang ou la lymphe.
La fonction digestive
La fonction digestive est assurée par l’appareil digestif :
Tube digestif : bouche, oesophage, pharynx, estomac, duodénum, intestin grêle, colon, rectum et l’anus
De glandes annexes qui déverse leur excrétion exocrine dans la lumière digestive : les glandes salivaires, le pancréas et le foie
3 processus fondamentaux
La fonction digestive est assurée par 3 processus fondamentaux :
La motricité : broyage, mélange, propulsion du contenu digestif dans le sens oral – aboral
La sécrétion : enzymes, mucus, ions, hormones
L’absorption : eau, electrolyte, molécules de lumiere intestinale vers le sang et la lymphe
Contrôle des fonctions de motricité, sécrétion et absorption, de la circulation gastro intestinale
Les système de contrôles : nerveux, endocrine et paracrine
Anatomie fonctionnelle
Les muscles qui composent le tube digestif sont en majorité constitué de fibres musculaires lisses. A l’exception de la portion initiale et terminale du tube constitué de muscles striés (à commande volontaire). La paroi digestive est constitué de la muqueuse, la musculaire de la muqueuse, la musculeuse (couches circulaire et longitudinale). Certaines régions de la paroi séparés par sphincter ou valvule (sens progression). L’importance relative des différentes couches et variable selon régions.
Les centres de contrôles du système digestif
Les muscles qui composent le tube digestif sont en majorité constitué de fibres musculaires lisses. A l’exception de la portion initiale et terminale du tube constitué de muscles striés (à commande volontaire). La paroi digestive est constitué de la muqueuse, la musculaire de la muqueuse, la musculeuse (couches circulaire et longitudinale). Certaines régions de la paroi séparés par sphincter ou valvule (sens progression). L’importance relative des différentes couches et variable selon régions.
Les neuro-médiateurs
· Acétylcholine : stimule la contraction musculaire, les sécrétions digestives et d’hormones
· La Noradrénaline : action inhibitrice sur la motricité et les sécrétions
· Le tube digestif possède une double innervation
Systeme nerveux intraseque
. Contrôle local – reçoit information du système extrinsèque
. Rôle majeur dans le contrôle de la motricité, de la régulation du débit sanguin gastro-intestinal, du phénomène sécrétoire
Systeme nerveux
extrinsèque
. Assure la coordination longue distance, est ent lien avec le système nerveux central
Le système endocrine enterique
. Diffus et composé de cellules encocrine-paracrine disséminées
. Les hormones entériques : Gastrine, Cholécystokine, Sécrétine, Histamine, Somatostatine
Motricité de l’appareil digestif
Le muscle lisse digestif en réponse à une stimulation excitatrice va être le siège de potentiels d’actions qui vont déclencher une contraction.
La contraction des fibres musculaires peut-être localisés (contraction segmentaire) soit propagés (péristaltisme). Le péristaltisme est un mécanisme réflexe, il propulse le bol alimentaire distalement (onde péristaltique)
Mastication et déglutition
. Mastication : la nourriture est broyée, imprégnée de salive ce qui permet l’augmentation de l’hydratation du bol alimentaire et l’interaction avec les enzymes salivaires.
. Déglutition : Propulsion du contenu buccal jusque dans l’estomac
vÉtapes déglutition : buccal, pharyngienne (acte réflexe) et œsophagienne
Motricité de l’oesophage
Activité motrice automatique
. Œsophage est le tube musculeux qui relie le pharynx au cardia de l’estomac
. Fonctions : faire parvenir les aliments vers estomac et éviter le reflux gastro-oesophagien (RGO)
. Sphincter supérieur (SSO) et inférieur (SIO)– corps de l’œsophage
La motricité gastrique
L’estomac prépare les ingestas à leur prise en charge au niveau de l’intestin.
Activité motrice très importante : brassage contenu gastrique pour produire forme plus liquide « le chyme).
Evacuation progressive vers le duodénum à travers le canal pylorique (vidange gastrique).
. L’estomac se décompose en deux unités fonctionnelles : estomac proximal (rôle de réservoir) et la partie distale (broyage, mélange, délivre le contenu vers le duodénum).
. L’estomac proximal est responsable du tonus de base et l’estomac distal de la distension gastrique.
. Le pylore règle la vidange gastrique (3 à 5 heures), la vidange est de petit volume.
. De nombreux facteur peuvent ralentir la vidange : ph, graisse, stress
Contrôle de la motricité gastrique : nerveux et hormonale
La muqueuse gastrique présente des invaginations (ou cryptes) qui se prolongent jusqu’aux glandes gastriques sécrétrices du suc gastrique. La musculeuse de la paroi de l’estomac contient une troisième couche de muscle lisse (la couche oblique) qui contribue au pétrissage du bol alimentaire
La motricité du grêle
Le grêle assure 3 fonctions :
. Mélanger les aliments avec les enzymes – faciliter le contact entre la chyme et les muqueuses propulser le contenu dans le sens oral – aboral
. Contraction segmentaire (mouvement de brassage) et péristaltique (mouvement de propulsion)
. Activités contractiles : ondes toniques et phasiques
. L’activité motrice de l’intestin grêle se poursuit de manière permanent et organisée
La motricité colique
. Le colon droit et gauche ont un rôle de propagation lente et de stockage. Le colon transverse à un rôle de transit.
. Le colon assure le mélange du contenu colique pour favoriser la digestion et l’absorption et assure une activité propulsive dans le sens anal. Il assure le contrôle des fèces entre les défécations
L’appareil musculaire ano-rectal
. Sphincter anal interne : fibres musculaires lisses
. Sphincter anal externe : fibres musculaires striées
. Contraction tonique interne (involontaire) et externe (volontaire)
. Sensibilité recto-anale : perception de la sensation de besoin, discrimination entre gaz, matière liquide ou solide.
Mécanismes de la défécation
. Passage des matières fécales du sigmoïde vers l’ampoule rectale
. Distension de l’ampoule rectale
. Réflexe : inhibition sphincter interne, contraction sphincter externe.
. Défécation
Sécrétions digestives
Sécrétion salivaire
3 paires de glandes : parotides, sous maxillaires, sublinguales
Débit salivaire permanent mais débit variable
Composition : eau, electrolytes, enzymes
Possèdent plusieurs rôles :
. Digestion des glucides par l’amylase
. Rôle antimicrobien, lubrification, neutralisation des acides grâce aux bicarbonates
Sécrétion gastrique
Fonction transformation du bol alimentaire en chyme (digestion chimique et enzymatique)
Muqueuse gastrique se prolongent jusqu’au glandes gastriques sécrétrice du suc gastrique.
Le suc gastrique est un liquide incolore, acide, 1 à 1,5 litres par jour.
Fonction endocrine de l’estomac : production d’hormones libérés dans le sang par l’estomac (gastrine)
Les enzymes : la pepsine (coupe les chaines peptidiques)
Le facteur intrinsèque de Castle : permet l’absorption de la vitamine B12 facteur extrinsèque de hématopoïèse (synthèse des globules rouges).
Le mucus : gel adhérent à la surface de l’épithélium, joue un rôle dans la protection chimique et physique de l’épithélium gastrique contre l’agression acide. La synthèse et la sécrétion de mucus sont stimulés par la prise alimentaire.
Sécrétion pancréatique
Fonction exocrine : suc pancréatique : 1à 2 L par jour / protéines enzymatiques
Les enzimes pancréatiques : Lipolytiques – glycolytique – protéolytique – nucléolytique
Actions digestive :
. Neutralisation de l’acidité du chyme gastrique par les ions HCO-3
. Hydrolyse des peptides, sucres, lipides
. Lypas pancréatique : digestion de 90% des lipides ingérés
. Enzymes proteolytique ; digestion de 50% des protéines ingérés
. Amylase pancréatique : digestion de l’amidon
. Contrôle de la sécréation pancréatique exocrine par le controle nerveux et hormonal
Le foie et le système biliaire
Organe le plus volumineux de l’organisme 1.5 kg, le foie occupe plusieurs rôles métaboliques majeur :
. Rôle de synthèse : protéines, glucides, lipides, urée
. Rôle de sécrétion et d’excrétion : la bile
. Rôle de bio-transformation et élimination des déchets, des médicaments et toxines exogènes
. Rôle vasculaire : réservoir sanguin, formation de la lymphe, défense immunitaire
Fonction du foie : Rôle métabolique – détoxication – formation de la bile
. Unité fonctionnelle : Hépatocyte (60% de la population cellulaire) – sinusoide – canalicule
. Constituant de la bile : 0,5 à 0,7 l par jour – liquide jaude isotonique – 97% d’eau –
. Les sels biliaires : solubilise les lipides afin de permettre leur digestion et absorption intestinale
Les phospholipides : 20% des lipides biliaires, synthétisés par les hépatocytes
Le cholestérol : 10% des lipides biliaires, sursaturation de la bile en cholestérol
Excrétion biliaire
Les voies biliaires extra-hépatique
Bile hépatique >> canaux hépatique >> canal cholédoque >> canal cystique (sécrétion de mucus) >> vésicule biliaire
La bile est sécrété en permanence mais excrété de façon discontinue au niveau duodénal
. A jeun : sphincter d’Oddi fermé
. Lors de la prise d’un repas : ouverture du sphincter (contraction, péristaltisme)
. Contrôle hormonal : gastrine (ouverture sphincter) // sécrétine (fermeture)
Rôle digestif de la bile :
. Sécrétion HCO-3 : neutralisation du chyme acide
. Sécrétion des sels biliaires
. Principale voie d’élimination du cholestérol
Absorption intestinale
Intestin Grele
5 mètres de long – 250 m2 de surface d’échange. Son unité absorbante : la villosité intestinale. Cellules à mucus – cellules à plateau striée – Enterocyte (cellule absorbante) – réseau capillaire (circulation sanguine, veinule, artériole) – circulation lymphatique
. Les sucres : seules les monosaccarides sont absorbable (glucose, galactose, fructose)
. 60% de l’absorption au niveau duodénal
. Absorption par des transporteurs spécifiques dépendant du Na+
. Partie non absorption dégradée par la flore colique (fermentation >> gaz intestinaux)
Le colon
. Réabsorption massive de H2O et de Na+
. Fermentation des sucres non absorbés
. Production d’ammoniac
. Contenu colique riche en fibre
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Devenir infirmier, QCM, formation, motivations et conseils
Pour exercer le métier d’infirmier en France, il est nécessaire d’obtenir le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI). Pour y parvenir, plusieurs parcours sont possibles
Le métier d’infirmier(e) en France est une profession noble et gratifiante, offrant des opportunités de carrière enrichissantes et diversifiées. Pour devenir infirmier, il est essentiel de suivre un parcours d’études spécifique et de développer certaines compétences et qualités essentielles.
La formation au diplôme d’Etat d’infirmier(e) :
Pour exercer le métier d’infirmier en France, il est nécessaire d’obtenir le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI). La formation, d’une durée de 3 ans, repose sur l’alternance entre théorie et pratique.
Elle est découpée en six semestres de vingt semaines chacun, équivalant à 4 200 heures.
- La formation théorique de 2 100 heures, sous la forme de cours magistraux, travaux dirigés et travaux personnels guidés
- La formation clinique (stages) de 2 100 heures qui permettent de valider 10 compétences
Les démarches de prévention et de promotion de la santé sont prises en compte dans le cadre de la formation sous la forme du service sanitaire des étudiants en santé.
Pour en savoir plus sur le service sanitaire
La formation est dispensée par les Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI).
Motivations pour devenir infirmier(e)
Le métier d’infirmier(e) requiert une réelle vocation et un engagement envers le bien-être des autres. Les motivations courantes pour embrasser cette carrière incluent : La volonté d’aider les personnes malades ou en situation de vulnérabilité. L’intérêt pour les sciences médicales et la pratique des soins. Le désir d’exercer une profession dynamique, offrant de nombreuses opportunités d’évolution.
Savoir être et qualités requises :
Outre les connaissances techniques, certains savoir être et qualités personnelles sont indispensables pour réussir en tant qu’infirmier(e) :
- Empathie et capacité à créer une relation de confiance avec les patients.
- Capacité à travailler en équipe et à communiquer efficacement avec les collègues et les médecins.
- Résistance physique et émotionnelle pour faire face à des situations stressantes.
- Capacité d’adaptation et de prise de décision dans des environnements changeants.
- Sens de l’organisation et rigueur dans l’exécution des tâches.
Conseils pour réussir dans le métier d’infirmier(e) :
- Faites preuve de persévérance et de détermination tout au long de votre parcours d’études. Les études en soins infirmiers sont exigeantes, mais restez motivé et concentrez vous sur votre objectif.
- Profitez des stages et des expériences pratiques pour développer vos compétences et vous familiariser avec le milieu hospitalier.
- N’hésitez pas à demander des conseils et à vous appuyer sur les infirmiers expérimentés pour apprendre de leur expérience.
- Cultivez votre réseau professionnel en vous impliquant dans des associations étudiantes ou des événements liés à la santé.
- Continuez à vous former tout au long de votre carrière en participant à des formations complémentaires et en restant informé des avancées médicales et des nouvelles pratiques de soins.
Devenir infirmier(e) en France demande un investissement personnel, de la détermination et une passion pour le bien-être des autres. En suivant le cursus de formation, en développant les compétences requises et en cultivant les qualités essentielles, vous pouvez aspirer à une carrière épanouissante dans le domaine des soins infirmier(e)s. Que ce soit en milieu hospitalier, en libéral ou dans d’autres secteurs de la santé, le métier d’infirmier offre de nombreuses opportunités pour contribuer positivement à la société et améliorer la vie des patients.
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Généralités sur la traumatologie | UE 2.4 S1
Un traumatisme est un dommage, ou choc, provoqué par une blessure physique grave et soudaine. Il peut être décrit en tant que «blessure ou dommage physique, tel qu’une fracture»
Généralités sur la traumatologie | UE 2.4 S1
Un traumatisme est un dommage, ou choc, provoqué par une blessure physique grave et soudaine. Il peut être décrit en tant que «blessure ou dommage physique, tel qu’une fracture».
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Diversité des lésions traumatiques
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Contusions et Hématomes
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Plaies et morsures
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Entorses
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Luxation
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Fractures
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Traumatisme Crânien
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Trauma thoracique
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Trauma abdominaux
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Hemorragie
Diversité des lésions traumatiques
Le traumatisme majeur peut conduire à des complications secondaires comme une insuffisance respiratoire et la mort. Un patient souffrant d’un traumatisme implique souvent de multiples procédures médicales.
Contusions
Une contusion se définit comme une blessure sans gravité apparente, produite par un choc sans déchirure de la peau
Plaies
Une plaie peut se définir comme une rupture de la barrière cutanée. La profondeur d’une plaie permet de distinguer les plaies superficielles des plaies profondes
Hématomes
Les hématomes et les ecchymoses sont des lésions cutanées, familièrement appelées « bleu » survenant le plus souvent à la suite d’un traumatisme. Dans la majorité des cas, ces lésions sont sans gravité.
Fractures
Une fracture est une cassure qui survient sur un os ou du cartilage dur, le plus souvent à la suite d’un traumatisme direct ou indirect. Une fracture peut être fermée ou ouverte avec plaie, complète ou incomplète, avec ou sans déplacement des fragments. Les cassures d’un os en plusieurs morceaux sont qualifiées de fractures comminutives.
Entorses
L’entorse se caractérise par la déchirure, la rupture ou l’étirement d’un ou plusieurs ligaments entourant une capsule articulaire
Luxations
La luxation est la perte de continuité au sein d’une articulation des deux surfaces osseuses censées s’y articuler
Mécanismes des Traumatismes
· Choc : décélération brutale, importance de la durée du choc et de la différence de densité entre les structures
· Déformation : atteinte des limites de résistance ou d’élasticité de la structure anatomique
· Notion d’énergie cinétique : E= ½ m x v2 – Un choc correspond à une énergie X4 si la vitesse est X2
· Traumatismes balistiques : caractère contondant et pénétrant du trauma
· Blast : explosion, sujet semblant indemne extérieurement
Contusions et Hématomes
Une contusion se définit comme une blessure sans gravité apparente, produite par un choc sans déchirure de la peau. Il s’agit du passage de sang en dehors des vaisseaux avec ou sans plaie associée. La contusion ou l’hématome peut être : superficiel, profond, intramusculaire
Conduite à tenir en cas de contusion ou hématome :
· Rechercher une circonstance favorisante ( prise d’anticoagulants ou anti-aggrégants)
· Mettre au repos
· Appliquer une compression locale
· Appliquer du froid ( 15 à 20 min)
· Ne pas masser !!!
Plaies
Une plaie est une interruption de la continuité des tissus. Il y a une plaie quand la peau ou la muqueuse est éraflée, coupée ou arrachée. Une plaie de pression ou escarre est une lésion causée par une pression non soulagée qui endommage les tissus sous-jacents. Une plaie peut être: superficielle, profonde, infectée. La plaie peut être associée a des lésions profondes (atteinte des tendons), décollements (morsures) ou des fractures.
Conduite à tenir en cas de plaie simple :
· Asseoir ou allonger la victime
· Procéder à une désinfection et à la pose d’un pansement
· Suture
· Cicatrisation dirigée ou associées
Conduite à tenir en cas de plaie compliquée :
· Compression si hémorragie
· Toujours explorer chirurgicalement les plaies compliquées
· Vérifier la VAT
· Compresse Hémostatique D’urgence
Les complications possibles : Infection, rougeur, rouleur et oedème, sensation de chaleur, extériorisation purulente, décollement (séparation du plan cutanée)
Morsures
Une morsure est une blessure faite par la bouche (et en particulier, les dents) d’un animal, incluant les humains. Attention aux dangers d’infections et de décollements.
Visage : suture prudente ; laisser en cicatrisation dirigée au moindre doute, la cicatrice sera reprise ultérieurement.
Reste du corps : cicatrisation dirigée, contrôler le statut vaccinal
Particularité de la plaie avec perte de substance
· Sans atteinte du plan profond : cicatrisation dirigée. La cicatrisation dirigée consiste à utiliser au mieux les processus de cicatrisation spontanée qui se divisent en trois phases : La détersion, le bourgeonnement,l’épidermisation ou épithélialisation.
· Avec atteinte du plan profond : nécessité de greffe cutanée
Entorses
L’entorse se caractérise par la déchirure, la rupture ou l’étirement (distension) d’un ou plusieurs ligaments entourant une capsule articulaire
Conduite à tenir en cas d’entorse :
· Arrêt de l’activité
· Surélévation du membre lésé
· Glaçage
· Traitement antalgique
· Compression
Luxation
La luxation survient lorsque les surfaces articulaires se séparent complètement les unes des autres. Les plus fréquentes sont les luxations du coude, de la hanche, du genou, du doigt ou de la mâchoire, il s’agit d’une lésion articulaire avec perte de contact des surfaces entre-elles.
La luxation est toujours associée à une entorse, parfois à une fracture, il s’agit d’une urgence thérapeutique
Fractures
Une fracture est une cassure qui survient sur un os ou du cartilage dur, le plus souvent à la suite d’un traumatisme direct ou indirect .Une fracture peut être fermée ou ouverte avec plaie, complète ou incomplète, avec ou sans déplacement des fragments. Les cassures d’un os en plusieurs morceaux sont qualifiées de fractures comminutives.
La fracture peut être simple ou complexe
Fermées ou ouvertes (de dehors en dedans – de dedans en dehors)
Grave sur le plan des fonctions vitales avec un risque hémoragique et infectieux
Seul le périoste est innervé, l’hémorragie associée prime
L’immobilisation est antalgique et permet de prévenir les complications (vasculaires et nerveuses).
Fractures du col fémoral
Fréquent chez les personnes âgées
· Chute de sa hauteur
· Membre raccourci en rotation externe
· Cuisse de volume normal
· Matelas coquille
· Ambulance simple
Fracture de la diaphyse fémorale
Il s’agit d’un traumatisme violent
· Déformation cuisse
· Hématome majeur
· Détresse vitale potentielle
· Complications neurovasculaires possibles
Conduite à tenir en cas de fracture de la diaphyse fémorale
· Bloc ilio-fascial (BIF) est une technique d’anesthésie loco-régionale périphérique des membres inférieurs (face antérieure de la cuisse et du périoste fémoral). L’anesthésie va procurer du confort au patient et permettre meilleur relâchement musculaire lors de la réduction de la fracture
· Pose attelle de Donway
· Remplissage vasculaire est une technique médicale consistant à perfuser un soluté dans la circulation sanguine via une voie veineuse afin d’augmenter la volémie (volume total de sang circulant dans l’organisme ).
Fractures du rachis
Le premier réflexe est la pose d’un collier cervical et l’installation du patient dans un matelas coquille. Le patient doit-être déplacé en pratiquant un relevage 4+1
Traumatisme Crânien
Il s’agit d’un trauma osseux qui peut entrainer des lésions osseuses, vasculaires et cérébrales.
Les lésions osseuses
fractures et embarrures (enfoncement de la partie fracturée )
Les lésions vasculaires:
. Hématome extradural : épanchement de sang entre un os du crâne et la dure-mère du cerveau
. Intra-parenchymateux : rupture d’une artère cérébrale qui provoque un hématome, causant la destruction des cellules cérébrales
. Sous dural ou sous arachnoïdien : L’espace sous-arachnoïdien est compris entre la pie-mère et l’arachnoïde. Il est cloisonné par les trabéculations arachnoïdiennes, et contient le liquide céphalo-rachidien (LCR).
Quand suspecter un TC
. Choc crânien, céphalées, vomissements, vertiges, hémorragie nasale, auriculaire.
. Écoulement de LCR, trouble de conscience, anisocorie (différence de taille entre les deux pupilles)
Signes de gravité d’un TC :
. Céphalées, nausées vomissements, vertiges, trouble du comportement, paralysie, asymétrie pupillaire, coma.
Trauma cranien avec état de conscience
. Surveillance état de conscience, pupilles
. Prévoir de possibles vomissements
. Surveiller les constantes vitales (monitoring, fréquence respiratoire inclus)
. Traiter les lésions connexes : plaie du cuir chevelu et autre lésion périphérique
Trauma cranien avec trouble de conscience
. Sédation puis intubation et ventilation mécanique
. Maintien de l’axe tête-cou-tronc. Prévoir de possibles vomissements
. Pose de sonde naseau-gastrique (particulièrement pour les enfants)
Trauma thoracique
La fracture des côtes entraine des douleurs (majorées par la toux), des risques d’encombrements bronchiques.
Le trauma thoracique peut avoir des complications : pneumothorax ( Épanchement gazeux entre les 2 feuillets de la plèvre) et/ou hémothorax (accumulation de sang dans la cavité pleurale).
Trauma thoracique compliqué
Provoque une détresse respiratoire et/ou circulatoire, dyspnée, cyanose.
Dans le cas de l’enfant, attention au tirage (phénomène dans lequel les tissus mous de la cage thoracique sont « aspirés » vers l’intérieur de celle-ci lors de l’inspiration).
Conduite à tenir en cas de Trauma thoracique compliqué
Il faut rechercher une plaie soufflante, un bruit de fuite d’air ou un Emphysème sous cutané (diffusion sous la peau d’air ou de gaz divers).
Trauma abdominaux
L’abdomen peut être lésé dans de nombreux types de traumatismes, la lésion peut se limiter à l’abdomen ou être accompagnée d’un grave polytraumatisme. La nature et la gravité des blessures de l’abdomen varient largement selon le mécanisme et les forces impliquées. Le trauma peut concerner les organes solides (foie, rate, pancréas, reins) ou creux (estomac, intestin grêle, côlon, uretères, vessie)
Le trauma d’un organe creux entraine des risque de déchirure ou d’éclatement, des risque hémorragiques et le risque d’ischémie intestinale (infarctus de l’intestin dû à une obstruction totale ou partielle de l’artère qui irrigue l’intestin).
Pour les organes pleins, les lésions vont de la décapsulation aux « fractures » complètes de l’organe, s’accompagnant de plaies vasculaires. Elles peuvent être fatales à court terme.
Le traumatisme du foie est grave, en particulier s’il existe une plaie associée des veines sus-hépatiques, de la veine cave inférieure ou du pédicule hépatique.Le traumatisme de la rate est grave, en particulier s’il existe une désinsertion du pédicule. Un trauma du rein est également une urgence vitale, il peut provoquer une anurie, hématurie et de fortes douleurs.
Les signes cliniques en faveur d’une lésion d’un organe creux ou d’un organe plein :
. Examen général : Signe de perte sanguine, fréquence cardiaque et respiratoire
. Examen de l’Abdomen : matité, tympanisme
. Étude et examen chimique, cytologique et bactériologique
Problèmes posés par les traumatismes
L’hémorragie (extériorisée ou interne) est toujours prioritaire sur les autres soins
Elle peut avoir un retentissement vital si perte >20% masse
sanguine et entrainer une défaillance viscérale (cerveau, rein, foie..)
Les signes cliniques d’un retentissement vital : tachycardie, pâleur, pouls, marbrure, soif, trouble de la conscience et hypotension. En cas d’atteinte vitale, l’hémorragie entraine un trouble de la conscience et un coma (cerveau). Tachycardie, l’insuffisance et arrêt cardiaque (cœur). Polypnée et une détresse respiratoire (poumon).
Dans le cas d’une hémorragie atteignant un enfant : attention particulière pour les traumas thoraciques et abdominaux. L’enfant peut présenter des fractures de types : bois vert, motte de beurre et cartilage de croissance.
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UE 1.1 S1 | Les concepts en psychologie cognitive
Découvrez mon quizz sur l’histoire des concepts en Psychologie cognitive, de l’antiquité au XXIe siecles !!! 20 questions sur les concepts et acteurs du developpement des sciences cognitives
Les concepts en psychologie cognitive
La psychologie cognitive étudie les grandes fonctions psychologiques de l’être humain que sont la mémoire, le langage, l’intelligence, le raisonnement, la résolution de problèmes, la perception, l’attention et les émotions. Découvrez ci-dessous quelques notions clés de la psychologie cognitive développés pendant le 1er semestre de l’UE 1.1
Le traitement de l’information
Le traitement de l’information est fondamentale car il permet de s’adapter et d’interagir avec son environnement. Il s’agit d’une activité rapide, quotidienne et inconsciente.Nous percevons les signaux de notre environnement en mobilisant un certain nombre de capacités cognitives. Cette absence de contrôle conscient est appelé inconscient cognitif.
Les 7 étapes du fonctionnement cognitif : perception – attention – traitement cognitif – catégorisation – mémorisation – raisonnement – Communication ou action
Chaque étape s’appuie sur l’expérience du sujet. Le traitement cognitif est soumis à de nombreuses variations : âge, état affectif, disponibilité cognitive …
La perception
La sensation est une information physiologique reçue par le biais des organes des sens. Ces informations sont traitées et identifiées de manière involontaire. La perception est un apprentissage qui renvoie au concept du schéma corporel. Cette perception de nous-même s’appelle la représentation mentale.
L’ attention
· Permet d’optimiser la sélection des informations pertinentes de notre environnement.
· Phénomène psychologique de vigilance, des stimuli inhabituels déclenche l’attention.
· L’attention peut-être perturbé par le bruit, la faim, la soif ou la fatigue.
Représentation mentale
· Opération psychique qui permet de stocker l’information en mémoire (image mentale)
· La représentation mentale est aussi à la base de la symbolisation et forme notre inconscient collectif.
La mémoire
· La mémoire se définit à la fois comme la capacité à stocker et à restituer l’information.
· Elle ne correspond pas à une zone délimitée du cerveau,en effet, plusieurs structures sont impliquées dans son fonctionnement.
Le processus mnésique
· Encodage : Transformation information en trace mnésique et stockage
· Rétention : capacité à conserver et à activer des souvenirs en mémoire
· Phase de rappel : faculté de nommer un souvenir présent en pensée
Les mémoires
· Mémoire sensorielle : perception de nos cinq sens : inconscient cognitif
· Mémoire à court terme : permet de conserver une information pendant un temps bref (7 mots)
· Mémoire de travail : peut traiter plusieurs informations à la fois et utilise la mémoire à long terme
· Mémoire à long terme : la mémoire déclarative (mots, idées, concepts) et mémoire procédurale (inconscient, ce que l’on peut faire de manière automatique).
La mémoire est soumise à l’attention, elle peut dont être perturbée par des problèmes de vigilances ou par les émotions
L’apprentissage
L’apprentissage et résolution de problème sont fortement liés : la capacité de raisonnement s’appuie sur des connaissances théoriques et pratiques.
· Apprendre est une activité complexe liée à la mémoire et à la résolution de problèmes.
· L’apprentissage est organique et à un impact sur l’architecture de notre cerveau (plasticité cérébrale).
· Apprentissage explicite : nous décidons d’apprendre
· Apprentissage implicite : culture, travaux pratiques
Le raisonnement
En psychologie cognitive on emploie le terme de résolution de problème. L’apprentissage et résolution de problème sont fortement liés : la capacité de raisonnement s’appuie sur des connaissances théoriques et pratiques.
La logique
La construction de la pensée logique fait intervenir des règles d’inférence qui permettent l’induction (généralisation à partir de règles) et la déduction (raisonnement à partir d’implication)
Emotions
· Il s’agit d’une réaction neurophysiologique qui se traduit par des contractions musculaires, modification du système endocrinien et autonome (expression du visage).
· Six émotions de base, universelle : colère, peur, dégout, surprise, joie, tristesse.
· Les émotions induisent un état affectif, un sentiment.
Le language
Activité complexe, lié à la représentation mentale et à la fonction symbolique. C’est une construction sociale et culturelle.