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UE 2.2 S1 | Le système cardiovasculaire
Le système cardiovasculaire constitue le système de transport interne de l’organisme Le sang, les vaisseaux sanguins et le cœur constituent les trois composantes du système cardiovasculaire
Le système cardiovasculaire constitue le système de transport interne de l’organisme Le sang, les vaisseaux sanguins et le cœur constituent les trois composantes du système cardiovasculaire.
Le système cardiovasculaire constitue le système de transport interne de l’organisme et à trois fonctions principales :
· Approvisionner les cellules en O2 et en nutriments pour produire de l’énergie.
· Transporter les déchets produit par le métabolisme (Co2, urée, ammoniac)
· Faire circuler les cellules (GR-GB), les hormones et de nombreuses protéines.
Le système circulatoire
Le système circulatoire assure la circulation du sang dans l’organisme. Il est composé de trois parties :
Le coeur
Le coeur, pompe fournissant l’energie nécessaire à la propulsion du sang vers les vaisseaux sanguins
Les vaisseaux sanguins
Ensemble constitué par les artères, artèrioles, les veines, les veinules et les capillaires. Les vaisseaux sont composés de trois couches tissulaires ou tunique (à l’exception des capillaires). C’est à partir des capillaires que le sang est distribué aux parois cellulaires.
Le sang
milieu liquide dans lequel sont transportés les éléments nécessaire à l’organisme et à l’homeostasie: nutriments, dioxygène, déchets, cellules, hormones, protéines …
La circulation cardiovasculaire
Le sytème cariovasculaire constitue un systeme fermé entre le coeur et les vaisseaux sanguins.
Les arteres sont des vaisseaux efférents au coeur tandis que les veines sont les vaisseaux afférents
La circulation systémique, appelée aussi grande circulation, est assurée par l’hémicoeur gauche. Sa la fonction est d’amener le sang hématosé qui part du cœur à tous les organes du corps puis de renvoyer ce sang veineux (sang pauvre en oxygène et riche en gaz carbonique) au cœur. Le ventricule gauche du cœur expulse le sang via l’artère aorte vers les capillaires des différents organes où s’effectuent divers échanges. Le sang est ensuite ramené au cœur droit via les veines caves supérieure et inférieure.
Dans la petite circulation, le ventricule droit du cœur propulse le sang via l’artère pulmonaire vers les poumons. Le ventricule droit est moins épais que le gauche car il doit seulement assurer la vascularisation d’une partie restreinte du corps. Les artères pulmonaires transportent du sang pauvre en dioxygène et les veines pulmonaires du sang riche en dioxygène.
La circulation pulmonaire : l’artère pulmonaire transporte le sang appauvri vers le ventricule droit et la veine pulmonaire ramène le sang oxygéné vers le cœur
L’anatomie du système cardiovasculaire
Le cœur
Le péricarde
Couche externe du cœur composé de deux feuillets: le péricarde fibreux et le péricarde séreux
Le myocarde
Tissu médian, il est formé par les myocytes striés contractiles et les cellules nodales qui forme le tissu nodal. Il est parcouru par les vaisseaux coronaires qui nourrissent et oxygènent les cellules cardiaques.
L’endocarde
Fine membrane d’endothélium qui recouvre la totalité de la surface du cœur.
Les cavités du coeur
Le coeur est divisé en deux hémicoeurs séparés par le septum cardiaque. Chaque hémicoeur est composé d’une oreillette qui reçoit le sang et d’un ventricule qui l’ejecte
Les oreillettes
· L’oreillette droite le sang non hématose provenant des tissus, par les veines caves supérieures et inférieures
· L’oreillette gauche reçoit le sang hématosé provenant des poumons par les veines pulmonaires.
Les ventricules
· La ventricule droite propulse le sang non hématosé par l’artère pulmonaire vers les poumons.
· La ventricule gauche propulse le sang hématosé par l’aorte vers toutes les régions du corps
Les valves du coeur
Elles permettent la circulation du sang à sens unique et empêchent le retour en arrière lors des contractions du cœur.
· Les auriculo-ventriculaire : la valve tricuspide (droite) et la valve mitrale(gauche).
· Les valves sigmoïdes : les valves aortique et pulmonaire
La fermeture des valves produit les bruits du coeur.
Le 1er bruit long et sourd, est produit par la fermeture des valves auriculo-ventriculaire correspond à la systole (expulsion du sang).
Le 2eme bruit fort et court, est produit par la fermeture des valves sigmoïde correspondant à la diastole (remplissage du coeur).
Histologie des vaisseaux sanguins
Les vaisseaux sanguins comprennent les artères, les veines et les capillaires sanguins. Artériole et veinule désignent les petites artères et les petites veines. Les organes reçoivent le sang provenant des artères puis des artérioles qui se ramifient en capillaire sanguin. Une fois les organes oxygénés, le sang est ramené au cœur par les veinules puis les veines.
Les parois des vaisseaux sanguins sont composées de trois couches appelés également tunique sauf les capillaires sanguines qui n’en possedent qu’une (l’intima)
Adventice
· Tunique externe
· Contient du collagène associé à des fibres nerveuses
Média
· Tunique moyenne
· Entoure l’endothélium, composée de cellules musculaires lisses et fibres élastiques
intima
· Tunique interne
· Composée d’un endothélium en contact avec le sang et entourée d’une lame basale
Le cycle cardiaque
Le cycle cardiaque correspond à la succession d’étapes composant un battement complet du cœur pendant lequel les oreillettes et ventricules se contractent (dystole) puis se relâchent (diastole). Le fonctionnement cardiaque repose sur les contractions du myocarde qui génèrent des variations de pressions à l’origine de l’ouverture et la fermeture des valves permettant la circulation du sang.
1 – Systole auriculaire : les oreillettes se contactent, le sang est propulsé dans les ventricules
2 – Systole ventriculaire : remplissage des ventricules, les valves auriculo-ventriculaires se ferment (1er bruit du coeur)
3- Systole ventriculaire isovolumique : ouverture des valves sigmoides et ejection du sang dans les artères
4 – Diastole générale : les oreillettes et les ventricules se relachent simultanément et fermeture des valves sigmoïdes (2eme bruit du coeur)
Les paramètres du cycle cardiaque
Fréquence cardiaque (Fc)
· Nombre de battements cardiaques par minute
vPour un adulte bonne santé se situe entre 50 et 80 bpm.
· Les valeurs de la Fc varient pendant un effort (220bpm maximum) et selon l’age
Volume d’éjection systolique (VES)
· Volume du sang ejecté par un ventricule à chaque systole, varie entre 70ml au repos et 150ml à l’effort.
Déterminés par trois facteurs :
· La précharge = dégré d’etirement du myocarde en fin de systole
· La postcharge = résistance opposée à l’éjection du sang dans les ventricules
· La contractibilité myocardite = force que génère la contraction du myocarde
Débit cardiaque
· Correspond au volume de sang éjecté par chaque ventricule durant une minute
· QC = Fx x VES
· Le volume du sang moyen (volémie) etant de 5 litres, on peut déduire que la totalitédu sang transite par le coeur à chaque minute
L’automatisme cardiaque
Fonctionnement
le muscle cardiaque est auto-excitable : il est dit myogénique. Cet automatisme cardiaque est lié au tissu nodal. Le tissu nodal assure la conduction d’influx nerveux jusqu’aux myocytes contractiles des oreillettes puis des ventricules. Le tissu nodal se décompose en quatre parties dans l’ordre de propagation :
· Le nœud sinusal (oreillette droite)
· Le nœud septal (nœud auriculo-ventriculaire gauche)
· Les branches droite et gauche du faisceau de HIS
· Le réseau de Purkinje
L’electrocardiogramme ou ECG
L’activité éléctrique du muscle cardiaque est analysée lors d’un electrocardiogramme également appellé ECG. L’ECG est une représentation graphique de l’activité éléctrique du cœur et renseigne sur les troubles du rythme et de la conduction et l’effet de certains traitements medicamenteux.
Les données de l’ECG sont recueillis par 12 électrodes placées sur la peau et recueille trois ondes à chaque battement.
· Onde P = depolarisation auriculaire (précède et déclenche systole)
· Complexe QRS = dépolarisation ventriculaire
· Onde T = onde repolarisation ventriculaire (précède la distole)
Quizz
UE 1.1 S1 | Les concepts en psychologie cognitive
Découvrez mon quizz sur l’histoire des concepts en Psychologie cognitive, de l’antiquité au XXIe siecles !!! 20 questions sur les concepts et acteurs du developpement des sciences cognitives
Les concepts en psychologie cognitive
La psychologie cognitive étudie les grandes fonctions psychologiques de l’être humain que sont la mémoire, le langage, l’intelligence, le raisonnement, la résolution de problèmes, la perception, l’attention et les émotions. Découvrez ci-dessous quelques notions clés de la psychologie cognitive développés pendant le 1er semestre de l’UE 1.1
Le traitement de l’information
Le traitement de l’information est fondamentale car il permet de s’adapter et d’interagir avec son environnement. Il s’agit d’une activité rapide, quotidienne et inconsciente.Nous percevons les signaux de notre environnement en mobilisant un certain nombre de capacités cognitives. Cette absence de contrôle conscient est appelé inconscient cognitif.
Les 7 étapes du fonctionnement cognitif : perception – attention – traitement cognitif – catégorisation – mémorisation – raisonnement – Communication ou action
Chaque étape s’appuie sur l’expérience du sujet. Le traitement cognitif est soumis à de nombreuses variations : âge, état affectif, disponibilité cognitive …
La perception
La sensation est une information physiologique reçue par le biais des organes des sens. Ces informations sont traitées et identifiées de manière involontaire. La perception est un apprentissage qui renvoie au concept du schéma corporel. Cette perception de nous-même s’appelle la représentation mentale.
L’ attention
· Permet d’optimiser la sélection des informations pertinentes de notre environnement.
· Phénomène psychologique de vigilance, des stimuli inhabituels déclenche l’attention.
· L’attention peut-être perturbé par le bruit, la faim, la soif ou la fatigue.
Représentation mentale
· Opération psychique qui permet de stocker l’information en mémoire (image mentale)
· La représentation mentale est aussi à la base de la symbolisation et forme notre inconscient collectif.
La mémoire
· La mémoire se définit à la fois comme la capacité à stocker et à restituer l’information.
· Elle ne correspond pas à une zone délimitée du cerveau,en effet, plusieurs structures sont impliquées dans son fonctionnement.
Le processus mnésique
· Encodage : Transformation information en trace mnésique et stockage
· Rétention : capacité à conserver et à activer des souvenirs en mémoire
· Phase de rappel : faculté de nommer un souvenir présent en pensée
Les mémoires
· Mémoire sensorielle : perception de nos cinq sens : inconscient cognitif
· Mémoire à court terme : permet de conserver une information pendant un temps bref (7 mots)
· Mémoire de travail : peut traiter plusieurs informations à la fois et utilise la mémoire à long terme
· Mémoire à long terme : la mémoire déclarative (mots, idées, concepts) et mémoire procédurale (inconscient, ce que l’on peut faire de manière automatique).
La mémoire est soumise à l’attention, elle peut dont être perturbée par des problèmes de vigilances ou par les émotions
L’apprentissage
L’apprentissage et résolution de problème sont fortement liés : la capacité de raisonnement s’appuie sur des connaissances théoriques et pratiques.
· Apprendre est une activité complexe liée à la mémoire et à la résolution de problèmes.
· L’apprentissage est organique et à un impact sur l’architecture de notre cerveau (plasticité cérébrale).
· Apprentissage explicite : nous décidons d’apprendre
· Apprentissage implicite : culture, travaux pratiques
Le raisonnement
En psychologie cognitive on emploie le terme de résolution de problème. L’apprentissage et résolution de problème sont fortement liés : la capacité de raisonnement s’appuie sur des connaissances théoriques et pratiques.
La logique
La construction de la pensée logique fait intervenir des règles d’inférence qui permettent l’induction (généralisation à partir de règles) et la déduction (raisonnement à partir d’implication)
Emotions
· Il s’agit d’une réaction neurophysiologique qui se traduit par des contractions musculaires, modification du système endocrinien et autonome (expression du visage).
· Six émotions de base, universelle : colère, peur, dégout, surprise, joie, tristesse.
· Les émotions induisent un état affectif, un sentiment.
Le language
Activité complexe, lié à la représentation mentale et à la fonction symbolique. C’est une construction sociale et culturelle.
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UE 2.2 S1 | Le système respiratoire
Le système respiratoire regroupe les organes qui permettent d’inspirer et d’expirer l’air dans le but de fournir de l’oxygène (O2) à l’organisme et d’éliminer le dioxyde de carbone (CO2)
Le système respiratoire regroupe les organes qui permettent d’inspirer et d’expirer l’air dans le but de fournir de l’oxygène (O2) à l’organisme et d’éliminer le dioxyde de carbone (CO2). Lorsqu’un individu inspire l’air, celui-ci passe par la trachée, entre dans les bronches, passe par les bronchioles et se rend jusqu’aux alvéoles. C’est là que les échanges gazeux se font. Les alvéoles relient le système respiratoire aux capillaires du système circulatoire. Le sang qui circule dans les capillaires libère du CO2 et extrait l’O2 de l’air.
Anatomie du système respiratoire
Les voies respiratoires, ou voies aériennes, sont les conduits qui permettent le passage de l’air entre l’extérieur du corps et les poumons, depuis le nez et la bouche jusqu’aux alvéoles pulmonaires, au cours de la ventilation (respiration : inhalation/expiration). On distingue les voies respiratoires supérieures et les inférieures
Voie aérienne supérieur (V.A.S)
Les voies aériennes supérieures sont composé du nez, de la fosse nasale, du larynx et du pharynx. En plus d’avoir un rôle dans la phonation et l’élocution, elles assurent la fonction respiratoire. Le larynx occupe un rôle dans la déglutition et permet d’ éviter le reflux du bol alimentaire
Voie aérienne inférieur (V.A.I)
Les voies respiratoires inférieures se composent d’une zone de conduction (trachée, bronches souches et lobaires, bronchioles) et d’une zone d’échange (conduits et sacs alvéolaires, alvéoles pulmonaires). La trachée se divise en deux bronches souches (poumon gauche et poumon droit). Les bronches souches se divisent en bronches lobaires (3 droite/2 gauches) qui se ramifient en bronchioles lobulaires puis en bronchioles terminales.
Aux extrémités des bronchioles se situent les alvéoles pulmonaires. Les alvéoles sont la structure de base où se réalisent les échanges gazeux( réseau dense de capillaires) entre l’organisme et l’air extérieur.
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UE 2.2 S1 | Le système digestif
Le système digestif a pour fonction de transformer les molécules organiques des aliments en éléments simple pour permettre leur passage à travers la paroi du tube digestif et être absorbés dans le sang ou la lymphe
Le système digestif a pour fonction de transformer les molécules organiques des aliments en éléments simple pour permettre leur passage à travers la paroi du tube digestif et être absorbés dans le sang ou la lymphe.
Description du système digestif
Le système digestif a pour fonction de transformer les molécules organiques des aliments en éléments simple sur le plan physique (taille de particules) et chimique (petites molécules, ph,osmolarité) pour permettre leur passage à travers la paroi du tube digestif et être absorbés dans le sang ou la lymphe.
La fonction digestive
La fonction digestive est assurée par l’appareil digestif :
Tube digestif : bouche, oesophage, pharynx, estomac, duodénum, intestin grêle, colon, rectum et l’anus
De glandes annexes qui déverse leur excrétion exocrine dans la lumière digestive : les glandes salivaires, le pancréas et le foie
3 processus fondamentaux
La fonction digestive est assurée par 3 processus fondamentaux :
La motricité : broyage, mélange, propulsion du contenu digestif dans le sens oral – aboral
La sécrétion : enzymes, mucus, ions, hormones
L’absorption : eau, electrolyte, molécules de lumiere intestinale vers le sang et la lymphe
Contrôle des fonctions de motricité, sécrétion et absorption, de la circulation gastro intestinale
Les système de contrôles : nerveux, endocrine et paracrine
Anatomie fonctionnelle
Les muscles qui composent le tube digestif sont en majorité constitué de fibres musculaires lisses. A l’exception de la portion initiale et terminale du tube constitué de muscles striés (à commande volontaire). La paroi digestive est constitué de la muqueuse, la musculaire de la muqueuse, la musculeuse (couches circulaire et longitudinale). Certaines régions de la paroi séparés par sphincter ou valvule (sens progression). L’importance relative des différentes couches et variable selon régions.
Les centres de contrôles du système digestif
Les muscles qui composent le tube digestif sont en majorité constitué de fibres musculaires lisses. A l’exception de la portion initiale et terminale du tube constitué de muscles striés (à commande volontaire). La paroi digestive est constitué de la muqueuse, la musculaire de la muqueuse, la musculeuse (couches circulaire et longitudinale). Certaines régions de la paroi séparés par sphincter ou valvule (sens progression). L’importance relative des différentes couches et variable selon régions.
Les neuro-médiateurs
· Acétylcholine : stimule la contraction musculaire, les sécrétions digestives et d’hormones
· La Noradrénaline : action inhibitrice sur la motricité et les sécrétions
· Le tube digestif possède une double innervation
Systeme nerveux intraseque
. Contrôle local – reçoit information du système extrinsèque
. Rôle majeur dans le contrôle de la motricité, de la régulation du débit sanguin gastro-intestinal, du phénomène sécrétoire
Systeme nerveux
extrinsèque
. Assure la coordination longue distance, est ent lien avec le système nerveux central
Le système endocrine enterique
. Diffus et composé de cellules encocrine-paracrine disséminées
. Les hormones entériques : Gastrine, Cholécystokine, Sécrétine, Histamine, Somatostatine
Motricité de l’appareil digestif
Le muscle lisse digestif en réponse à une stimulation excitatrice va être le siège de potentiels d’actions qui vont déclencher une contraction.
La contraction des fibres musculaires peut-être localisés (contraction segmentaire) soit propagés (péristaltisme). Le péristaltisme est un mécanisme réflexe, il propulse le bol alimentaire distalement (onde péristaltique)
Mastication et déglutition
. Mastication : la nourriture est broyée, imprégnée de salive ce qui permet l’augmentation de l’hydratation du bol alimentaire et l’interaction avec les enzymes salivaires.
. Déglutition : Propulsion du contenu buccal jusque dans l’estomac
vÉtapes déglutition : buccal, pharyngienne (acte réflexe) et œsophagienne
Motricité de l’oesophage
Activité motrice automatique
. Œsophage est le tube musculeux qui relie le pharynx au cardia de l’estomac
. Fonctions : faire parvenir les aliments vers estomac et éviter le reflux gastro-oesophagien (RGO)
. Sphincter supérieur (SSO) et inférieur (SIO)– corps de l’œsophage
La motricité gastrique
L’estomac prépare les ingestas à leur prise en charge au niveau de l’intestin.
Activité motrice très importante : brassage contenu gastrique pour produire forme plus liquide « le chyme).
Evacuation progressive vers le duodénum à travers le canal pylorique (vidange gastrique).
. L’estomac se décompose en deux unités fonctionnelles : estomac proximal (rôle de réservoir) et la partie distale (broyage, mélange, délivre le contenu vers le duodénum).
. L’estomac proximal est responsable du tonus de base et l’estomac distal de la distension gastrique.
. Le pylore règle la vidange gastrique (3 à 5 heures), la vidange est de petit volume.
. De nombreux facteur peuvent ralentir la vidange : ph, graisse, stress
Contrôle de la motricité gastrique : nerveux et hormonale
La muqueuse gastrique présente des invaginations (ou cryptes) qui se prolongent jusqu’aux glandes gastriques sécrétrices du suc gastrique. La musculeuse de la paroi de l’estomac contient une troisième couche de muscle lisse (la couche oblique) qui contribue au pétrissage du bol alimentaire
La motricité du grêle
Le grêle assure 3 fonctions :
. Mélanger les aliments avec les enzymes – faciliter le contact entre la chyme et les muqueuses propulser le contenu dans le sens oral – aboral
. Contraction segmentaire (mouvement de brassage) et péristaltique (mouvement de propulsion)
. Activités contractiles : ondes toniques et phasiques
. L’activité motrice de l’intestin grêle se poursuit de manière permanent et organisée
La motricité colique
. Le colon droit et gauche ont un rôle de propagation lente et de stockage. Le colon transverse à un rôle de transit.
. Le colon assure le mélange du contenu colique pour favoriser la digestion et l’absorption et assure une activité propulsive dans le sens anal. Il assure le contrôle des fèces entre les défécations
L’appareil musculaire ano-rectal
. Sphincter anal interne : fibres musculaires lisses
. Sphincter anal externe : fibres musculaires striées
. Contraction tonique interne (involontaire) et externe (volontaire)
. Sensibilité recto-anale : perception de la sensation de besoin, discrimination entre gaz, matière liquide ou solide.
Mécanismes de la défécation
. Passage des matières fécales du sigmoïde vers l’ampoule rectale
. Distension de l’ampoule rectale
. Réflexe : inhibition sphincter interne, contraction sphincter externe.
. Défécation
Sécrétions digestives
Sécrétion salivaire
3 paires de glandes : parotides, sous maxillaires, sublinguales
Débit salivaire permanent mais débit variable
Composition : eau, electrolytes, enzymes
Possèdent plusieurs rôles :
. Digestion des glucides par l’amylase
. Rôle antimicrobien, lubrification, neutralisation des acides grâce aux bicarbonates
Sécrétion gastrique
Fonction transformation du bol alimentaire en chyme (digestion chimique et enzymatique)
Muqueuse gastrique se prolongent jusqu’au glandes gastriques sécrétrice du suc gastrique.
Le suc gastrique est un liquide incolore, acide, 1 à 1,5 litres par jour.
Fonction endocrine de l’estomac : production d’hormones libérés dans le sang par l’estomac (gastrine)
Les enzymes : la pepsine (coupe les chaines peptidiques)
Le facteur intrinsèque de Castle : permet l’absorption de la vitamine B12 facteur extrinsèque de hématopoïèse (synthèse des globules rouges).
Le mucus : gel adhérent à la surface de l’épithélium, joue un rôle dans la protection chimique et physique de l’épithélium gastrique contre l’agression acide. La synthèse et la sécrétion de mucus sont stimulés par la prise alimentaire.
Sécrétion pancréatique
Fonction exocrine : suc pancréatique : 1à 2 L par jour / protéines enzymatiques
Les enzimes pancréatiques : Lipolytiques – glycolytique – protéolytique – nucléolytique
Actions digestive :
. Neutralisation de l’acidité du chyme gastrique par les ions HCO-3
. Hydrolyse des peptides, sucres, lipides
. Lypas pancréatique : digestion de 90% des lipides ingérés
. Enzymes proteolytique ; digestion de 50% des protéines ingérés
. Amylase pancréatique : digestion de l’amidon
. Contrôle de la sécréation pancréatique exocrine par le controle nerveux et hormonal
Le foie et le système biliaire
Organe le plus volumineux de l’organisme 1.5 kg, le foie occupe plusieurs rôles métaboliques majeur :
. Rôle de synthèse : protéines, glucides, lipides, urée
. Rôle de sécrétion et d’excrétion : la bile
. Rôle de bio-transformation et élimination des déchets, des médicaments et toxines exogènes
. Rôle vasculaire : réservoir sanguin, formation de la lymphe, défense immunitaire
Fonction du foie : Rôle métabolique – détoxication – formation de la bile
. Unité fonctionnelle : Hépatocyte (60% de la population cellulaire) – sinusoide – canalicule
. Constituant de la bile : 0,5 à 0,7 l par jour – liquide jaude isotonique – 97% d’eau –
. Les sels biliaires : solubilise les lipides afin de permettre leur digestion et absorption intestinale
Les phospholipides : 20% des lipides biliaires, synthétisés par les hépatocytes
Le cholestérol : 10% des lipides biliaires, sursaturation de la bile en cholestérol
Excrétion biliaire
Les voies biliaires extra-hépatique
Bile hépatique >> canaux hépatique >> canal cholédoque >> canal cystique (sécrétion de mucus) >> vésicule biliaire
La bile est sécrété en permanence mais excrété de façon discontinue au niveau duodénal
. A jeun : sphincter d’Oddi fermé
. Lors de la prise d’un repas : ouverture du sphincter (contraction, péristaltisme)
. Contrôle hormonal : gastrine (ouverture sphincter) // sécrétine (fermeture)
Rôle digestif de la bile :
. Sécrétion HCO-3 : neutralisation du chyme acide
. Sécrétion des sels biliaires
. Principale voie d’élimination du cholestérol
Absorption intestinale
Intestin Grele
5 mètres de long – 250 m2 de surface d’échange. Son unité absorbante : la villosité intestinale. Cellules à mucus – cellules à plateau striée – Enterocyte (cellule absorbante) – réseau capillaire (circulation sanguine, veinule, artériole) – circulation lymphatique
. Les sucres : seules les monosaccarides sont absorbable (glucose, galactose, fructose)
. 60% de l’absorption au niveau duodénal
. Absorption par des transporteurs spécifiques dépendant du Na+
. Partie non absorption dégradée par la flore colique (fermentation >> gaz intestinaux)
Le colon
. Réabsorption massive de H2O et de Na+
. Fermentation des sucres non absorbés
. Production d’ammoniac
. Contenu colique riche en fibre