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UE 1.3 S1 | Droits des patients
La figure de l’usager est née de la médecine du XIXe siecle : la personne disparait derrière la maladie qui devient un objet de connaissance et de soin.
UE 1.3 S1 | Droits des patients
La figure de l’usager est née de la médecine du XIXe siecle : la personne disparait derrière la maladie qui devient un objet de connaissance et de soin. La protection sociale et la préservation de la santé sont revendiqués comme un droit par l’usager. La legislation fait une place aux droits des patients (Code la santé publique, déontologie) et notamment à la représentation des usagers dans les conseils
Les usagers dans le système de santé
Evolution du droit des patients
La loi du 4 mars 2002 sur les droits des malades et la qualité du système de santé a l’ambition d’adapter le système de santé aux attentes des patients en privilégiant les relations contractuelles. Le système de santé doit respecter les droits de la personne, droit la confidentialité, à la protection de la vie privée, à la protection contre tout discrimination.
Place des usagers dans le système de santé
Participation aux décisions : le patient devient un partenaire, son avis est pris en compte suivant les protocoles écrits, le livret d’accueil, le consentement écrit
Secret: le secret est garanti au patient
Désignation d’une personne de confiance : possibilité de désigner une personne de confiance, un parent, un proche, qui sera consultée en cas d’incapacité du malade a exprimer sa volonté
Accès au dossier médical : le dossier médical appartient au patient qui seul y a directement accès (sauf dérogation)
Principe de partenariat : entre les usagers et les professionnels
Dispositions en matière de droit des patients
La non-discrimination est un des piliers des droits de l’homme. Une différenciation dans la loi doit reposer sur des différences dans les faits. Le principe de proportionnalité doit être observé(adéquation des moyens au but recherché).Les caractéristiques des motifs de discrimination sont entre autres le sexe, la race, la couleur, la langue
Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé
· Le droit au respect de sa dignité (art. L 1110-2 CSP)
· Le principe de non-discrimination dans la prévention et l’accès aux soins ( art. L 1110-3 CSP, ex : non discrimination en raison des caractéristiques génétiques)
· Le droit au respect de la vie privée du malade, notion regroupant le respect de la confidentialité des informations le concernant ainsi que le secret professionnel ( art. L 1110-4 CSP).
· Le droit à l’innovation médicale (art. L 1110-5 CSP), le médecin se doit d’apporter des soins consciencieux et attentifs à la personne qu’il soigne. Il est reconnu au malade le droit de bénéficier en fonction de son état de santé et de l’urgence médicale des soins les plus appropriés au regard des connaissances médicales avérées.
Charte de la personne hospitalisée – 2006
· Liberté de choisir l’établissement de santé
· Garantie par les établissement de santé de la qualité de l’accueil, des traitements et des soins
· Accessibilité et loyauté de l’information donnée au patient
Droits des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques – 2013
LOI n °2013- 869 du 27 septembre 2013 relatives aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soin psychiatrique
Charte des droits et libertés de la personne âgée en situation de handicap ou de dépendance- 2007
Toute personne âgée en situation de handicap ou de dépendance doit-être respectée et reconnue dans sa dignité, sa liberté, ses droits et ses choix
Charte de l’usager en santé mentale – 2013
La charte rappelle les « règles de vie » dans l’unité (modalités des visites, des repas, etc.), certaines interdictions mais informe aussi les patients des recours possibles lorsqu’ils estiment que leurs droits ne sont pas respectés
Charte des droits et libertés de la personne accueillie – 2003
Principe de non discrimination, droit à l’information …
Principe du libre choix, du consentement eclairé et de la participation de la personne
Charte de la laïcité dans les services publics – 2007
L’objet de la charte est de rappeler aux agents publics comme aux usagers quels sont leurs droits et leurs devoirs à cet égard pour contribuer au bon fonctionnement des services publics.
Charte européenne des droits de l’enfant hospitalisé – 1986
La Charte Européenne des Droits de l’Enfant Hospitalisé a été adoptée par le Parlement Européen le 13 mai 1986.
L’hôpital doit fournir aux enfants un environnement correspondant à leurs besoins physiques, affectifs et éducatifs, tant sur le plan de l’équipement que du personnel et de la sécurité. L’intimité de chaque enfant doit être respectée. Il doit être traité avec tact et compréhension en toute circonstance
Un enfant hospitalisé a le droit d’avoir ses parents ou leur substitut auprès de lui jour et nuit, quel que soit son âge ou son état
Le respect de la souveraineté de l’État est un des piliers du droit international. L’ONU ne fait pas d’ingérence, elle peut simplement mettre en place des résolutions pour défendre les droits de l’Homme. Les droits de l’Homme implicite un système démocratique
Ressources utilisées pour préparer la note
Vous trouverez ci-dessous quelques liens utiles si vous souhaitez approfondir le sujet
Legifrance – code de la santé publique
Legifrance – Actes professionnels
Site web de l’ordre national des infirmiers
Wikipedia – Le rôle propre infirmier
La charte de la personne hospitalisée sur le site solidarites-sante.gouv.fr
Personnes majeures protégée
Quizz
QCM | UE 2.4 | Maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative qui touche le système nerveux central (SNC) et qui provoque un dérèglement du système dopaminergique par destruction des neurones producteurs de Dopamine. Ces neurones sont impliqués dans le contrôle des mouvements.
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative progressive qui affecte principalement le contrôle moteur. Elle se manifeste par des signes cliniques typiques comme des tremblements au repos, une rigidité musculaire, une lenteur des mouvements (bradykinésie) et des troubles de l’équilibre. Au-delà de ces symptômes moteurs, on peut observer des manifestations non motrices, telles que des troubles du sommeil, de l’humeur ou de la mémoire. Le traitement repose principalement sur des médicaments comme la lévodopa, qui permet de compenser la baisse de dopamine dans le cerveau. D’autres thérapies, comme les agonistes dopaminergiques ou la stimulation cérébrale profonde, peuvent être utilisées pour améliorer la qualité de vie des patients
Signes cliniques
- Tremblements de repos, de faible amplitude, lents, distaux, augmentés par les émotions
- Akinésie : lenteur, difficulté à initier les mouvements
- Hypertonie extrapyramidale : rigidité, raideur des mouvements
Ces symptômes se manifestent de façon asymétrique (d’un seul côté du corps).
D’autres signes cliniques sont possibles :
Troubles cognitifs : altération des fonctions exécutives, démences parkinsoniennes
- Troubles affectifs : hyperémotivité, fluctuation thymique, anxiété, dépression, apathie
- Troubles végétatifs : hypotension orthostatique, troubles urinaires, sexuels, digestifs, hyper sudation, hyper sialorrhée
- Troubles du sommeil
- Douleurs liées au trouble moteur
Traitements
Il n’existe pas de traitement curatif
- La Levodopa ou L-Dopa : efficace sur la triade symptomatique
- Les agonistes dopaminergiques (ex l’apomorphine (APOKINON®) en injection)
- Les anticholinergiques : agissent sur le tremblement
- Le traitement chirurgical (neurostimulation)
Evolution
On distingue 4 phases d’évolution de la maladie :
- L’apparition des premiers symptômes
- La phase d’équilibre thérapeutique (appelée aussi « lune de miel »)
- Les complications motrices : alternance de phases ON et OFF
- La phase avancée de la maladie
Complications
- Manque d’équilibre : une chute, parfois brutale et traumatisante, peut survenir. Des plaies, des contusions, de fractures ou bien des hémorragies sont alors à craindre
- Difficultés de déglutition : dans ce cas de figure, les liquides ou la nourriture peuvent infiltrer les poumons par un processus d’aspiration. Cela peut entraîner une infection pulmonaire.
- Difficultés à se mouvoir : l’alitement prolongé peut occasionner des escarres et induire un risque de phlébite (présence d’un caillot dans le sang, pouvant se compliquer en embolie pulmonaire)
Ressources utilisées pour préparer le Quiz
Maladie de Parkinson. (s. d.). www.fiches-ide.fr/. Consulté le 22 novembre 2020, à l’adresse https://www.fiches-ide.fr/cours/ue-2-sciences-biologiques-medicales/ue-2-7-defaillances-organiques-processus-degeneratifs/maladie-de-parkinson/
Traitement maladie Parkinson : médicaments, efficacité – Ooreka. (s. d.). Ooreka.fr. Consulté le 22 novembre 2020, à l’adresse https://parkinson.ooreka.fr/comprendre/traitement-maladie-parkinson
Neuville, J. J. S. (s. d.). Maladie de Parkinson : symptômes, espérance de vie, causes, traitements. Medisite. Consulté le 22 novembre 2020, à l’adresse https://www.medisite.fr/maladies-neurologiques-maladie-de-parkinson-symptomes-esperance-de-vie-causes-traitements.5556967.146457.html#quels-en-sont-les-symptomes-de-la-maladie-de-parkinson
News
Devenir infirmier, QCM, formation, motivations et conseils
Pour exercer le métier d’infirmier en France, il est nécessaire d’obtenir le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI). Pour y parvenir, plusieurs parcours sont possibles
Le métier d’infirmier(e) en France est une profession noble et gratifiante, offrant des opportunités de carrière enrichissantes et diversifiées. Pour devenir infirmier, il est essentiel de suivre un parcours d’études spécifique et de développer certaines compétences et qualités essentielles.
La formation au diplôme d’Etat d’infirmier(e) :
Pour exercer le métier d’infirmier en France, il est nécessaire d’obtenir le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI). La formation, d’une durée de 3 ans, repose sur l’alternance entre théorie et pratique.
Elle est découpée en six semestres de vingt semaines chacun, équivalant à 4 200 heures.
- La formation théorique de 2 100 heures, sous la forme de cours magistraux, travaux dirigés et travaux personnels guidés
- La formation clinique (stages) de 2 100 heures qui permettent de valider 10 compétences
Les démarches de prévention et de promotion de la santé sont prises en compte dans le cadre de la formation sous la forme du service sanitaire des étudiants en santé.
Pour en savoir plus sur le service sanitaire
La formation est dispensée par les Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI).
Motivations pour devenir infirmier(e)
Le métier d’infirmier(e) requiert une réelle vocation et un engagement envers le bien-être des autres. Les motivations courantes pour embrasser cette carrière incluent : La volonté d’aider les personnes malades ou en situation de vulnérabilité. L’intérêt pour les sciences médicales et la pratique des soins. Le désir d’exercer une profession dynamique, offrant de nombreuses opportunités d’évolution.
Savoir être et qualités requises :
Outre les connaissances techniques, certains savoir être et qualités personnelles sont indispensables pour réussir en tant qu’infirmier(e) :
- Empathie et capacité à créer une relation de confiance avec les patients.
- Capacité à travailler en équipe et à communiquer efficacement avec les collègues et les médecins.
- Résistance physique et émotionnelle pour faire face à des situations stressantes.
- Capacité d’adaptation et de prise de décision dans des environnements changeants.
- Sens de l’organisation et rigueur dans l’exécution des tâches.
Conseils pour réussir dans le métier d’infirmier(e) :
- Faites preuve de persévérance et de détermination tout au long de votre parcours d’études. Les études en soins infirmiers sont exigeantes, mais restez motivé et concentrez vous sur votre objectif.
- Profitez des stages et des expériences pratiques pour développer vos compétences et vous familiariser avec le milieu hospitalier.
- N’hésitez pas à demander des conseils et à vous appuyer sur les infirmiers expérimentés pour apprendre de leur expérience.
- Cultivez votre réseau professionnel en vous impliquant dans des associations étudiantes ou des événements liés à la santé.
- Continuez à vous former tout au long de votre carrière en participant à des formations complémentaires et en restant informé des avancées médicales et des nouvelles pratiques de soins.
Devenir infirmier(e) en France demande un investissement personnel, de la détermination et une passion pour le bien-être des autres. En suivant le cursus de formation, en développant les compétences requises et en cultivant les qualités essentielles, vous pouvez aspirer à une carrière épanouissante dans le domaine des soins infirmier(e)s. Que ce soit en milieu hospitalier, en libéral ou dans d’autres secteurs de la santé, le métier d’infirmier offre de nombreuses opportunités pour contribuer positivement à la société et améliorer la vie des patients.
Ressources
Généralités sur la traumatologie | UE 2.4 S1
Un traumatisme est un dommage, ou choc, provoqué par une blessure physique grave et soudaine. Il peut être décrit en tant que «blessure ou dommage physique, tel qu’une fracture»
Diversité des lésions traumatiques
Le traumatisme majeur peut conduire à des complications secondaires comme une insuffisance respiratoire et la mort. Un patient souffrant d’un traumatisme implique souvent de multiples procédures médicales.
Contusions
Une contusion se définit comme une blessure sans gravité apparente, produite par un choc sans déchirure de la peau
Plaies
Une plaie peut se définir comme une rupture de la barrière cutanée. La profondeur d’une plaie permet de distinguer les plaies superficielles des plaies profondes
Hématomes
Les hématomes et les ecchymoses sont des lésions cutanées, familièrement appelées « bleu » survenant le plus souvent à la suite d’un traumatisme. Dans la majorité des cas, ces lésions sont sans gravité.
Fractures
Une fracture est une cassure qui survient sur un os ou du cartilage dur, le plus souvent à la suite d’un traumatisme direct ou indirect. Une fracture peut être fermée ou ouverte avec plaie, complète ou incomplète, avec ou sans déplacement des fragments. Les cassures d’un os en plusieurs morceaux sont qualifiées de fractures comminutives.
Entorses
L’entorse se caractérise par la déchirure, la rupture ou l’étirement d’un ou plusieurs ligaments entourant une capsule articulaire
Luxations
La luxation est la perte de continuité au sein d’une articulation des deux surfaces osseuses censées s’y articuler
Mécanismes des Traumatismes
· Choc : décélération brutale, importance de la durée du choc et de la différence de densité entre les structures
· Déformation : atteinte des limites de résistance ou d’élasticité de la structure anatomique
· Notion d’énergie cinétique : E= ½ m x v2 – Un choc correspond à une énergie X4 si la vitesse est X2
· Traumatismes balistiques : caractère contondant et pénétrant du trauma
· Blast : explosion, sujet semblant indemne extérieurement