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UE 2.2 S1 | Le système cardiovasculaire
Le système cardiovasculaire constitue le système de transport interne de l’organisme Le sang, les vaisseaux sanguins et le cœur constituent les trois composantes du système cardiovasculaire
Le système cardiovasculaire constitue le système de transport interne de l’organisme Le sang, les vaisseaux sanguins et le cœur constituent les trois composantes du système cardiovasculaire.
Le système cardiovasculaire constitue le système de transport interne de l’organisme et à trois fonctions principales :
· Approvisionner les cellules en O2 et en nutriments pour produire de l’énergie.
· Transporter les déchets produit par le métabolisme (Co2, urée, ammoniac)
· Faire circuler les cellules (GR-GB), les hormones et de nombreuses protéines.
Le système circulatoire
Le système circulatoire assure la circulation du sang dans l’organisme. Il est composé de trois parties :
Le coeur
Le coeur, pompe fournissant l’energie nécessaire à la propulsion du sang vers les vaisseaux sanguins
Les vaisseaux sanguins
Ensemble constitué par les artères, artèrioles, les veines, les veinules et les capillaires. Les vaisseaux sont composés de trois couches tissulaires ou tunique (à l’exception des capillaires). C’est à partir des capillaires que le sang est distribué aux parois cellulaires.
Le sang
milieu liquide dans lequel sont transportés les éléments nécessaire à l’organisme et à l’homeostasie: nutriments, dioxygène, déchets, cellules, hormones, protéines …
La circulation cardiovasculaire
Le sytème cariovasculaire constitue un systeme fermé entre le coeur et les vaisseaux sanguins.
Les arteres sont des vaisseaux efférents au coeur tandis que les veines sont les vaisseaux afférents
La circulation systémique, appelée aussi grande circulation, est assurée par l’hémicoeur gauche. Sa la fonction est d’amener le sang hématosé qui part du cœur à tous les organes du corps puis de renvoyer ce sang veineux (sang pauvre en oxygène et riche en gaz carbonique) au cœur. Le ventricule gauche du cœur expulse le sang via l’artère aorte vers les capillaires des différents organes où s’effectuent divers échanges. Le sang est ensuite ramené au cœur droit via les veines caves supérieure et inférieure.
Dans la petite circulation, le ventricule droit du cœur propulse le sang via l’artère pulmonaire vers les poumons. Le ventricule droit est moins épais que le gauche car il doit seulement assurer la vascularisation d’une partie restreinte du corps. Les artères pulmonaires transportent du sang pauvre en dioxygène et les veines pulmonaires du sang riche en dioxygène.
La circulation pulmonaire : l’artère pulmonaire transporte le sang appauvri vers le ventricule droit et la veine pulmonaire ramène le sang oxygéné vers le cœur
L’anatomie du système cardiovasculaire
Le cœur
Le péricarde
Couche externe du cœur composé de deux feuillets: le péricarde fibreux et le péricarde séreux
Le myocarde
Tissu médian, il est formé par les myocytes striés contractiles et les cellules nodales qui forme le tissu nodal. Il est parcouru par les vaisseaux coronaires qui nourrissent et oxygènent les cellules cardiaques.
L’endocarde
Fine membrane d’endothélium qui recouvre la totalité de la surface du cœur.
Les cavités du coeur
Le coeur est divisé en deux hémicoeurs séparés par le septum cardiaque. Chaque hémicoeur est composé d’une oreillette qui reçoit le sang et d’un ventricule qui l’ejecte
Les oreillettes
· L’oreillette droite le sang non hématose provenant des tissus, par les veines caves supérieures et inférieures
· L’oreillette gauche reçoit le sang hématosé provenant des poumons par les veines pulmonaires.
Les ventricules
· La ventricule droite propulse le sang non hématosé par l’artère pulmonaire vers les poumons.
· La ventricule gauche propulse le sang hématosé par l’aorte vers toutes les régions du corps
Les valves du coeur
Elles permettent la circulation du sang à sens unique et empêchent le retour en arrière lors des contractions du cœur.
· Les auriculo-ventriculaire : la valve tricuspide (droite) et la valve mitrale(gauche).
· Les valves sigmoïdes : les valves aortique et pulmonaire
La fermeture des valves produit les bruits du coeur.
Le 1er bruit long et sourd, est produit par la fermeture des valves auriculo-ventriculaire correspond à la systole (expulsion du sang).
Le 2eme bruit fort et court, est produit par la fermeture des valves sigmoïde correspondant à la diastole (remplissage du coeur).
Histologie des vaisseaux sanguins
Les vaisseaux sanguins comprennent les artères, les veines et les capillaires sanguins. Artériole et veinule désignent les petites artères et les petites veines. Les organes reçoivent le sang provenant des artères puis des artérioles qui se ramifient en capillaire sanguin. Une fois les organes oxygénés, le sang est ramené au cœur par les veinules puis les veines.
Les parois des vaisseaux sanguins sont composées de trois couches appelés également tunique sauf les capillaires sanguines qui n’en possedent qu’une (l’intima)
Adventice
· Tunique externe
· Contient du collagène associé à des fibres nerveuses
Média
· Tunique moyenne
· Entoure l’endothélium, composée de cellules musculaires lisses et fibres élastiques
intima
· Tunique interne
· Composée d’un endothélium en contact avec le sang et entourée d’une lame basale
Le cycle cardiaque
Le cycle cardiaque correspond à la succession d’étapes composant un battement complet du cœur pendant lequel les oreillettes et ventricules se contractent (dystole) puis se relâchent (diastole). Le fonctionnement cardiaque repose sur les contractions du myocarde qui génèrent des variations de pressions à l’origine de l’ouverture et la fermeture des valves permettant la circulation du sang.
1 – Systole auriculaire : les oreillettes se contactent, le sang est propulsé dans les ventricules
2 – Systole ventriculaire : remplissage des ventricules, les valves auriculo-ventriculaires se ferment (1er bruit du coeur)
3- Systole ventriculaire isovolumique : ouverture des valves sigmoides et ejection du sang dans les artères
4 – Diastole générale : les oreillettes et les ventricules se relachent simultanément et fermeture des valves sigmoïdes (2eme bruit du coeur)
Les paramètres du cycle cardiaque
Fréquence cardiaque (Fc)
· Nombre de battements cardiaques par minute
vPour un adulte bonne santé se situe entre 50 et 80 bpm.
· Les valeurs de la Fc varient pendant un effort (220bpm maximum) et selon l’age
Volume d’éjection systolique (VES)
· Volume du sang ejecté par un ventricule à chaque systole, varie entre 70ml au repos et 150ml à l’effort.
Déterminés par trois facteurs :
· La précharge = dégré d’etirement du myocarde en fin de systole
· La postcharge = résistance opposée à l’éjection du sang dans les ventricules
· La contractibilité myocardite = force que génère la contraction du myocarde
Débit cardiaque
· Correspond au volume de sang éjecté par chaque ventricule durant une minute
· QC = Fx x VES
· Le volume du sang moyen (volémie) etant de 5 litres, on peut déduire que la totalitédu sang transite par le coeur à chaque minute
L’automatisme cardiaque
Fonctionnement
le muscle cardiaque est auto-excitable : il est dit myogénique. Cet automatisme cardiaque est lié au tissu nodal. Le tissu nodal assure la conduction d’influx nerveux jusqu’aux myocytes contractiles des oreillettes puis des ventricules. Le tissu nodal se décompose en quatre parties dans l’ordre de propagation :
· Le nœud sinusal (oreillette droite)
· Le nœud septal (nœud auriculo-ventriculaire gauche)
· Les branches droite et gauche du faisceau de HIS
· Le réseau de Purkinje
L’electrocardiogramme ou ECG
L’activité éléctrique du muscle cardiaque est analysée lors d’un electrocardiogramme également appellé ECG. L’ECG est une représentation graphique de l’activité éléctrique du cœur et renseigne sur les troubles du rythme et de la conduction et l’effet de certains traitements medicamenteux.
Les données de l’ECG sont recueillis par 12 électrodes placées sur la peau et recueille trois ondes à chaque battement.
· Onde P = depolarisation auriculaire (précède et déclenche systole)
· Complexe QRS = dépolarisation ventriculaire
· Onde T = onde repolarisation ventriculaire (précède la distole)
Quizz
QCM | UE 2.4 | Maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative qui touche le système nerveux central (SNC) et qui provoque un dérèglement du système dopaminergique par destruction des neurones producteurs de Dopamine. Ces neurones sont impliqués dans le contrôle des mouvements.
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative progressive qui affecte principalement le contrôle moteur. Elle se manifeste par des signes cliniques typiques comme des tremblements au repos, une rigidité musculaire, une lenteur des mouvements (bradykinésie) et des troubles de l’équilibre. Au-delà de ces symptômes moteurs, on peut observer des manifestations non motrices, telles que des troubles du sommeil, de l’humeur ou de la mémoire. Le traitement repose principalement sur des médicaments comme la lévodopa, qui permet de compenser la baisse de dopamine dans le cerveau. D’autres thérapies, comme les agonistes dopaminergiques ou la stimulation cérébrale profonde, peuvent être utilisées pour améliorer la qualité de vie des patients
Signes cliniques
- Tremblements de repos, de faible amplitude, lents, distaux, augmentés par les émotions
- Akinésie : lenteur, difficulté à initier les mouvements
- Hypertonie extrapyramidale : rigidité, raideur des mouvements
Ces symptômes se manifestent de façon asymétrique (d’un seul côté du corps).
D’autres signes cliniques sont possibles :
Troubles cognitifs : altération des fonctions exécutives, démences parkinsoniennes
- Troubles affectifs : hyperémotivité, fluctuation thymique, anxiété, dépression, apathie
- Troubles végétatifs : hypotension orthostatique, troubles urinaires, sexuels, digestifs, hyper sudation, hyper sialorrhée
- Troubles du sommeil
- Douleurs liées au trouble moteur
Traitements
Il n’existe pas de traitement curatif
- La Levodopa ou L-Dopa : efficace sur la triade symptomatique
- Les agonistes dopaminergiques (ex l’apomorphine (APOKINON®) en injection)
- Les anticholinergiques : agissent sur le tremblement
- Le traitement chirurgical (neurostimulation)
Evolution
On distingue 4 phases d’évolution de la maladie :
- L’apparition des premiers symptômes
- La phase d’équilibre thérapeutique (appelée aussi « lune de miel »)
- Les complications motrices : alternance de phases ON et OFF
- La phase avancée de la maladie
Complications
- Manque d’équilibre : une chute, parfois brutale et traumatisante, peut survenir. Des plaies, des contusions, de fractures ou bien des hémorragies sont alors à craindre
- Difficultés de déglutition : dans ce cas de figure, les liquides ou la nourriture peuvent infiltrer les poumons par un processus d’aspiration. Cela peut entraîner une infection pulmonaire.
- Difficultés à se mouvoir : l’alitement prolongé peut occasionner des escarres et induire un risque de phlébite (présence d’un caillot dans le sang, pouvant se compliquer en embolie pulmonaire)
Ressources utilisées pour préparer le Quiz
Maladie de Parkinson. (s. d.). www.fiches-ide.fr/. Consulté le 22 novembre 2020, à l’adresse https://www.fiches-ide.fr/cours/ue-2-sciences-biologiques-medicales/ue-2-7-defaillances-organiques-processus-degeneratifs/maladie-de-parkinson/
Traitement maladie Parkinson : médicaments, efficacité – Ooreka. (s. d.). Ooreka.fr. Consulté le 22 novembre 2020, à l’adresse https://parkinson.ooreka.fr/comprendre/traitement-maladie-parkinson
Neuville, J. J. S. (s. d.). Maladie de Parkinson : symptômes, espérance de vie, causes, traitements. Medisite. Consulté le 22 novembre 2020, à l’adresse https://www.medisite.fr/maladies-neurologiques-maladie-de-parkinson-symptomes-esperance-de-vie-causes-traitements.5556967.146457.html#quels-en-sont-les-symptomes-de-la-maladie-de-parkinson
News
Devenir infirmier, QCM, formation, motivations et conseils
Pour exercer le métier d’infirmier en France, il est nécessaire d’obtenir le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI). Pour y parvenir, plusieurs parcours sont possibles
Le métier d’infirmier(e) en France est une profession noble et gratifiante, offrant des opportunités de carrière enrichissantes et diversifiées. Pour devenir infirmier, il est essentiel de suivre un parcours d’études spécifique et de développer certaines compétences et qualités essentielles.
La formation au diplôme d’Etat d’infirmier(e) :
Pour exercer le métier d’infirmier en France, il est nécessaire d’obtenir le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI). La formation, d’une durée de 3 ans, repose sur l’alternance entre théorie et pratique.
Elle est découpée en six semestres de vingt semaines chacun, équivalant à 4 200 heures.
- La formation théorique de 2 100 heures, sous la forme de cours magistraux, travaux dirigés et travaux personnels guidés
- La formation clinique (stages) de 2 100 heures qui permettent de valider 10 compétences
Les démarches de prévention et de promotion de la santé sont prises en compte dans le cadre de la formation sous la forme du service sanitaire des étudiants en santé.
Pour en savoir plus sur le service sanitaire
La formation est dispensée par les Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI).
Motivations pour devenir infirmier(e)
Le métier d’infirmier(e) requiert une réelle vocation et un engagement envers le bien-être des autres. Les motivations courantes pour embrasser cette carrière incluent : La volonté d’aider les personnes malades ou en situation de vulnérabilité. L’intérêt pour les sciences médicales et la pratique des soins. Le désir d’exercer une profession dynamique, offrant de nombreuses opportunités d’évolution.
Savoir être et qualités requises :
Outre les connaissances techniques, certains savoir être et qualités personnelles sont indispensables pour réussir en tant qu’infirmier(e) :
- Empathie et capacité à créer une relation de confiance avec les patients.
- Capacité à travailler en équipe et à communiquer efficacement avec les collègues et les médecins.
- Résistance physique et émotionnelle pour faire face à des situations stressantes.
- Capacité d’adaptation et de prise de décision dans des environnements changeants.
- Sens de l’organisation et rigueur dans l’exécution des tâches.
Conseils pour réussir dans le métier d’infirmier(e) :
- Faites preuve de persévérance et de détermination tout au long de votre parcours d’études. Les études en soins infirmiers sont exigeantes, mais restez motivé et concentrez vous sur votre objectif.
- Profitez des stages et des expériences pratiques pour développer vos compétences et vous familiariser avec le milieu hospitalier.
- N’hésitez pas à demander des conseils et à vous appuyer sur les infirmiers expérimentés pour apprendre de leur expérience.
- Cultivez votre réseau professionnel en vous impliquant dans des associations étudiantes ou des événements liés à la santé.
- Continuez à vous former tout au long de votre carrière en participant à des formations complémentaires et en restant informé des avancées médicales et des nouvelles pratiques de soins.
Devenir infirmier(e) en France demande un investissement personnel, de la détermination et une passion pour le bien-être des autres. En suivant le cursus de formation, en développant les compétences requises et en cultivant les qualités essentielles, vous pouvez aspirer à une carrière épanouissante dans le domaine des soins infirmier(e)s. Que ce soit en milieu hospitalier, en libéral ou dans d’autres secteurs de la santé, le métier d’infirmier offre de nombreuses opportunités pour contribuer positivement à la société et améliorer la vie des patients.
Ressources
Généralités sur la traumatologie | UE 2.4 S1
Un traumatisme est un dommage, ou choc, provoqué par une blessure physique grave et soudaine. Il peut être décrit en tant que «blessure ou dommage physique, tel qu’une fracture»
Diversité des lésions traumatiques
Le traumatisme majeur peut conduire à des complications secondaires comme une insuffisance respiratoire et la mort. Un patient souffrant d’un traumatisme implique souvent de multiples procédures médicales.
Contusions
Une contusion se définit comme une blessure sans gravité apparente, produite par un choc sans déchirure de la peau
Plaies
Une plaie peut se définir comme une rupture de la barrière cutanée. La profondeur d’une plaie permet de distinguer les plaies superficielles des plaies profondes
Hématomes
Les hématomes et les ecchymoses sont des lésions cutanées, familièrement appelées « bleu » survenant le plus souvent à la suite d’un traumatisme. Dans la majorité des cas, ces lésions sont sans gravité.
Fractures
Une fracture est une cassure qui survient sur un os ou du cartilage dur, le plus souvent à la suite d’un traumatisme direct ou indirect. Une fracture peut être fermée ou ouverte avec plaie, complète ou incomplète, avec ou sans déplacement des fragments. Les cassures d’un os en plusieurs morceaux sont qualifiées de fractures comminutives.
Entorses
L’entorse se caractérise par la déchirure, la rupture ou l’étirement d’un ou plusieurs ligaments entourant une capsule articulaire
Luxations
La luxation est la perte de continuité au sein d’une articulation des deux surfaces osseuses censées s’y articuler
Mécanismes des Traumatismes
· Choc : décélération brutale, importance de la durée du choc et de la différence de densité entre les structures
· Déformation : atteinte des limites de résistance ou d’élasticité de la structure anatomique
· Notion d’énergie cinétique : E= ½ m x v2 – Un choc correspond à une énergie X4 si la vitesse est X2
· Traumatismes balistiques : caractère contondant et pénétrant du trauma
· Blast : explosion, sujet semblant indemne extérieurement